Le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière au terme de la gestion 2019. Cependant, il s’impose aux agents du ministère des Finances et du budget l’exigence de consolider la viabilité des finances publiques, à travers une meilleure mobilisation des recettes, une plus grande efficacité et transparence de la dépense, une gestion prudente de la dette, «pour la soutenabilité de notre endettement et un respect des critères de convergence de l’Uemoa».
«Nous devons relever le défi d’atteindre le potentiel contributif réel de notre économie afin d’assurer de meilleures conditions de financement des programmes de développement, en préservant la stabilité macro-budgétaire du Sénégal», a invité hier Abdoulaye Daouda Diallo à la cérémonie de présentation de vœux de son département. «Il nous reviendra donc de travailler avec encore plus de rigueur et de célérité, car la performance en management public est antinomique de la routine, de la léthargie, de procédures lourdes qui conduisent toutes à l’inefficacité et à l’inefficience», a dit le ministre des Finances. Il exhorte à interroger les pratiques «inventer, innover, entreprendre». Pour lui, «c’est le prix à payer pour réussir toutes les réformes et mieux se préparer face aux enjeux attachés à la gestion des ressources pétrolières et gazières, à l’arrivée de l’Eco et de la Zleca qui exigent de l’expertise, un cadre législatif et règlementaire et un environnement économique appropriés».
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