Les perspectives macro-économiques, qui se dessinent avec le début de la production des champs de Sangomar et de Grand tortue ahmeyim (Gta), sont prometteuses. D’après le ministre des Finances et du budget, le Sénégal s’attend à un taux de croissance à deux chiffres dès 2023, soit 13,6%. Cela pourrait être une première pour le pays.
«Une augmentation de plus de 700 milliards du budget total en une année, entre 2023 et 2024, une première dans l’histoire de notre pays. Le seuil de 6000 milliards de francs Cfa sera franchi. En 2011, les charges du Budget général étaient de 2175,29 milliards», s’est glorifié Abdoulaye Daouda Diallo hier, au Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition et l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Ainsi, le déficit passera, selon M. Diallo, de 4,8% en 2022, puis à 3,7% en 2023, avant d’atterrir à 3% en 2024.
«Le taux d’endettement, c’est-à-dire le stock de dette rapporté au Pib, passera de 64,6% en 2022 à 57,8% en 2024, un fléchissement qui continuera pour s’établir à environ 55% en 2025», détaille le ministre.
Enfin, rassure-t-il, «toutes les dispositions ont été prises au niveau de l’Etat pour instaurer un cadre budgétaire adéquat, permettant d’assurer que le Peuple sénégalais, propriétaire des recettes issues du pétrole et du gaz, en tire tous les avantages».