Le Président Macky Sall a procédé hier au lancement officiel des travaux de la 2ème phase du Parc industriel de Diamniadio. Occasion pour le chef de l’Etat d’appeler l’entreprise chinoise en charge des travaux au respect strict des délais convenus, à savoir 24 mois.Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant) –

La 2ème phase du Parc in­dustriel international de Diam­niadio (P2id) va être livrée au plus tard en juillet 2023. Instruction en a été donnée en ce sens par le Président Macky Sall qui procédait au lancement officiel des travaux. «J’espère pouvoir compter sur la diligence de nos partenaires du consortium Srbg pour le respect des délais de deux ans convenus pour la livraison du chantier», a notamment insisté le chef de l’Etat, en se félicitant des réalisations de la 1ère phase qui a été un test concluant. «Cette première phase ayant été un test concluant, la République populaire de Chine a bien voulu nous accompagner pour cette phase 2 avec un prêt concessionnel de 60 milliards de francs Cfa remboursable sur 20 ans», a-t-il souligné. «La nouvelle plateforme industrielle que nous lançons aujourd’hui sera érigée sur 40 ha. Elle comprendra 17 hangars pour abriter des entreprises ainsi qu’une cité d’habitation pouvant accueillir 1 400 personnes avec toutes les commodités urbaines nécessaires (…) Au total, 25 entreprises viendront s’installer ici et la moitié des hangars, on l’a dit, ayant déjà été réservée», a-t-il détaillé sur les caractéristiques du projet qui revêt une forte empreinte chinoise. Outre le financement et le choix de l’entreprise en charge de la réalisation, le parc est calqué d’un modèle de ce pays asiatique. «La plateforme de Diamniadio s’est aussi inspirée du parc industriel de Kwong Sang Hong en Chine ; parc que j’ai personnellement visité. C’est cela aussi le processus de développement, c‘est-à-dire s’inspirer d’expériences réussies et les adapter à nos réalités locales», a-t-il. Le chef de l’Etat est en effet fortement convaincu qu’il faut un changement de paradigmes pour pouvoir relever le défi de l’industrialisation. «Pour accélérer l’industrialisation, il faut un nouvel état d’esprit et de nouveaux paradigmes d’organisation et de méthode, surtout qu’avec l’installation progressive des centres de formation professionnelle et technique, mais aussi d’instituts supérieurs d’enseignement, nous disposons de plus en plus de ressources générales mieux formées, donc plus qualifiées et plus compétitives pour répondre aux besoins des filières industrielles», a-t-il soutenu. Il a ainsi émis le souhait de voir une osmose se réaliser entre les plateformes industrielles et les instituts de formation professionnelle. Le chef de l’Etat s’est félicité des belles réalisations du Domaine industriel de Diam­niadio, géré aussi par l’Aprosi. «Le Did a généré 5 000 emplois avec 35 unités industrielles qui y opèrent», a-t-il dit.
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