C’est ce qu’on appelle marronnier : à chaque 8 mars le monde s’épanche sur le droit des femmes. Qu’en est-il réellement ? Y a –t-il eu des changements ? Voilà entre autres, autant de questions posées à l’Organisation internationale du travail.
Si le travail constitue un bon baromètre pour mesurer la place de femme, il n’en demeure pas moins le lieu qui enregistre le plus de disparités entre les sexes. Il faut d’emblée retenir que pour dix hommes ayant un emploi, seules 6 femmes en ont un d’après le rapport de l’Oit 2018 sur l’Emploi et les questions sociales dans le monde.
Aujourd’hui, ce n’est pas ma fête ni celle des femmes. Le 8 mars est une journée internationale de réflexion sur l’avancement du droit des femmes dans une société profondément inégalitaire. Gardez vos fleurs et améliorez nos salaires et notre protection juridique et physique.
— Nathalie Yamb (@Nath_Yamb) 8 mars 2018
En Afrique subsaharienne, le taux d’activité de la femme est de 64,7% alors que celui des hommes est de 74%, soit un écart de 9,3%. Même si l’écart reste important, il faut tout de même signaler que cette différence est en nette régression depuis 2009. C’est naturellement le même constat pour les chômeurs. A diplôme égal, il vaut mieux être un homme qu’une femme pour avoir du travail. Elles sont 8,2% à chercher un job soit 1,3% d’écart avec l’homme. Qui a un taux de 6,2%.
«En dépit des progrès enregistrés et des engagements pris pour continuer de progresser, les perspectives des femmes au travail sont encore loin d’être équivalentes à celles des hommes», explique Deborah Greenfield, Directrice générale adjointe de l’OIT pour les politiques.
Tous les ans, même rengaine. Rappel #8mars ‼
❌ #JournéedelaFemme ?
❌ #JournéedesFemmes ?
❌ #JournéeInternationaleDeLaFemme ?
✅ #JourneeInternationaleDesDroitsDesFemmes ?
On ne défend pas les droits avec ???????
c/ @Egal_FH @MarleneSchiappa #FranceEgalite pic.twitter.com/eZyMGlMkew— FB Fadhila BRAHIMI (@FBrahimi) 6 mars 2018