Le Secrétaire général de la Confejes, Ali Bouramah Harouna, a exhorté les gouvernements à s’engager davantage dans l’accompagnement des athlètes africains en vue des échéances futures qui attendent le continent.

Récemment rentré de Rabat où se déroulent les Jeux Africains, le Secrétaire général de la Confejes, Ali Bouramah Harouna, a eu à rencontrer les athlètes bénéficiaires des programmes de la Confédération. Une occasion pour le patron de la Confejes de s’enquérir de leur situation, mais aussi de réaffirmer l’engagement des Etats membres à les soutenir afin de leur offrir les meilleures conditions de performances. En marge de l’ouverture du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (Ppej), hier à Dakar, le Sg a également profité de l’occasion pour exhorter les Etats à poursuivre les efforts consentis à leur endroit. «Le message que nous avons voulu porter, sur la qualité des Jeux que le Maroc a su bien relever en 9 mois, nous avons voulu aussi profiter de l’occasion pour dire aux athlètes africains que les gouvernements s’engagent à les accompagner», dira-t-il. Avant de rappeler : «Nous avons des entraineurs africains qui ont encadré des médaillés. Quand on prend l’exemple de Marie José Talou qui a grandi ici à Dakar et qui a été encadrée ici au Ciad, elle est vice-championne du monde d’athlétisme. Cela veut dire que nous avons des compétences en Afrique. Si nous nous organisons, nous pouvons réaliser de grandes choses.»
Au-delà de cela, le Secrétaire général de la Confejes a également rappelé aux athlètes africains, les grands rendez-vous qui les attendent pour les années à venir. «Lors des championnats du monde à Tokyo, nous voulons que les athlètes africains marquent ce championnat. Il y a aussi les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022 au Sénégal. Ce ne sont pas seulement les Jeux du Sénégal, mais ce sera les Jeux de toute l’Afrique. Que les gens se mobilisent autour du Sénégal, pour qu’en termes de médailles, de performances, nous puissions relever ce défi à travers la qualité de l’organisation, mais aussi de la performance de nos athlètes. Nous sommes aussi engagés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 pour que les athlètes francophones soient préparés et fassent une bonne participation. Il faut arriver à valoriser nos athlètes», a confié Ali Bouramah Harouna.

148 projets de 15 pays membres
Dans le cadre du Ppej, la Confejes a reçu 148 projets venant de 15 pays membres, à l’exception des pays bailleurs du programme, Wallonie Bruxelles et la France. La particularité de cette année coïncide avec la célébration des 30 ans de ce programme de la Confejes. Un programme qui, selon le Secrétaire général, «a toujours constitué une priorité pour les Etats membres et qui demande une qualité dans la préparation, dans le financement. Nous avons un budget de 185 à 200 millions francs Cfa que nous allons répartir sur les projets des 15 pays que nous avons reçus. Il est possible que certains pays ne soient pas en règle. Nous encourageons les micro-projets parce que nous pensons que ce sont des projets qui ont plus de chance, conçus par des jeunes.»
Deuxième domaine d’intervention de la Confejes, le volet sportif occupe une place de choix dans ce programme de la Ppej. «Nous avons eu à former des jeunes sur comment fabriquer des équipements sportifs, des maillots, des filets, des ballons… C’est un créneau très porteur. Dans le domaine du sport, on peut avoir de jeunes entrepreneurs. Surtout que nous sommes en train de faire la promotion de la pratique de l’Eps à l’école», dira M. Bouramah. A noter que les fonds seront mis à la disposition des bénéficiaires, à l’issue des analyses qui seront effectuées par la Commission technique au cours de la semaine.
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