Le président du Grand parti salue «à sa juste valeur» la proposition d’annulation de la dette des pays africains portée par le Président Sall. Malick Gakou parle d’une «prise de position historique» soutenue par le Pape François et Emmanuel Macron.

Petit à petit, l’idée de l’annulation de la dette des pays pauvres, notamment africains, fait son chemin. Et le plaidoyer mené d’abord par le Président Macky Sall fait grand écho puisque d’autres voix et pas des moindres ont embouché la même trompette. Au Sénégal, certains leaders de l’opposition n’ont pas pu s’empêcher d’applaudir le chef de l’Etat. «Face aux menaces plurielles qui, sans conteste, vont peser sur nos économies post Covid-19, je salue à sa juste valeur la proposition de suppression de la dette des pays africains formulée par le Président Macky Sall et fortement appuyée par le Président Emmanuel Macron», a dit Malick Gakou dans un communiqué. Le président du Grand parti approuve donc cette «prise de position historique qui a reçu l’adhésion du Pape François qui, lors  de sa bénédiction Pascale, a sollicité la réduction voire l’annulation de la dette des pays pauvres». Cela, ajoute M. Gakou, «me paraît d’une importance capitale afin de remonter la pente vers une croissance inclusive, seul gage de progrès et de développement durable pour nos Etats». Il estime, dès lors, qu’une «résolution forte» des chefs d’Etat de l’Union africaine sur cette question de la dette est d’une «nécessité vitale» dans le contexte de la redéfinition des objectifs de la coopération multilatérale post pandémie. «Il y va de l’avenir des futures générations. Et j’appelle les élites africaines à faire front autour de ce combat pour faire amorcer à notre continent un nouveau départ vers le développement humain et le progrès de nos sociétés», ajoute Malick Gakou.
C’est d’abord par un tweet que le Président Sall avait lancé cet appel. Et hier, le message Urbi et orbi du Pape François dans ce sens ainsi que celui de Emmanuel Macron l’ont réconforté. «Nous devons aussi savoir aider nos voisins d’Afrique sur le plan économique en annulant massivement leur dette», a déclaré le Prési­dent français.