Les acteurs du Conclave de Kaolack veulent une Commission ad hoc chargée des opérations de renouvellement. Ces pro-Khalifa Sall, qui réaffirment leur ancrage au sein du Ps, disent travailler pour une candidature d’un socialiste en 2019.

Les pro-Khalifa Sall ne lâchent pas prise. Après le «Conclave de Kaolack» samedi dernier, ces membres du Comité central et du Bureau politique, qui disent avoir réuni «265 délégués venus des 14 Unions régionales», reviennent avec une Résolution pour «réaffirmer ferme­ment (leur) ancrage indéfectible» au Parti socialiste. «Nous constatons la léthargie du parti marquée par l’absence de convocations des instances ré­gulières comme le Comité central et le Bureau politique, déplorons la décision de rester dans la coalition Bby sans l’aval du Comité central, déplorons le retour inadmissible au centralisme démocratique marqué par l’accaparement du parti par un groupuscule de responsables uniquement animés par des intérêts personnels», énumèrent ces membres du Comité central et du Bureau politique. Bar­thélemy Dias et Cie exigent, par conséquent, «le gel des activités du Bureau politique et du Secrétariat exécutif national, la convocation sans délai du Comité central et la mise sur pied d’une Commission ad hoc chargée de préparer et de conduire les opérations de renouvellement».
Ils encouragent, par ailleurs, «la poursuite du travail de mobilisation et de redynamisation par la vente de cartes de fidélité et de soutien», recommandent «la préparation et l’élaboration d’un programme de gouvernement issu des conclusions des Assises nationales et des valeurs du socialisme démocratique», travaillent à la «présentation d’un candidat socialiste à l’élection présidentielle de février 2019», réaffirment leur «soutien» à Khalifa Ababacar Sall et exigent «sa libération immédiate et sans condition».
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