Pour «licenciement abusif», Clarence Seedorf, ex-sélectionneur des «Lions Indomptables», et son adjoint Patrick Kluivert ont porté plainte contre le Cameroun. Ils réclament aux autorités la mirobolante somme de 5 milliards de francs Cfa en guise d’indemnité de licenciement.

L’ancien milieu de terrain du Real Madrid et du Milan Ac Clarence Seedorf et son adjoint Patrick Kluivert veulent poursuivre le Cameroun devant la Fifa pour «licenciement abusif».
Le duo hollandais, qui était arrivé à la tête de la sélection camerounaise à la veille de la Can 2019 avec pour ambition d’offrir un parcours honorable au champion d’Afrique en titre, n’a pas pu atteindre cet objectif. Fort de cet échec qui s’est matérialisé par des choix tactiques douteux, notamment lors du match face au Nigeria, les deux stars hollandaises ont été limogées par la Fédération camerounaise de football illico presto après cette débâcle à la Can Egypte 2019.
Cette plainte a pour enjeu de réclamer aux autorités camerounaises la mirobolante somme de 5 milliards de francs Cfa en guise d’indemnité de licenciement puisqu’effectivement le contrat a été rompu à la suite d’un premier cap non atteint.
En tout cas, rien ne va plus dans le football camerounais en proie à une instabilité. On assiste à une valse d’entraineurs étrangers au parcours douteux et aux résultats pour le moins médiocres sauf quelques-uns. Derrière ces choix se cachent de magouilles pour chiffonner des sommes. Il faut souligner que le choix d’un nouveau sélectionneur est un projet où des fonds sont alloués par l’Etat.

Les pays africains doivent faire confiance aux entraîneurs locaux
Mais une chose est sûre, le Cameroun se passerait bien d’une telle publicité surtout avec les retards avérés dans l’avancement des travaux liés à l’organisation de la Can 2021 sur son sol. Et d’ailleurs sous ce chapitre, la Caf a exigé que les travaux prennent fin avant juin 2020.
S’il y a bien une leçon à tirer de cette affaire de plainte est qu’il devient de plus en plus nécessaire tant pour le Cameroun que pour les autres pays africains de faire confiance aux entraîneurs locaux. A l’image des deux finalistes de la Can 2019, le Sénégal de Aliou Cissé et Belmadi de l’Algérie.
En Occident, ce serait surréaliste de voir un entraîneur africain porter plainte contre un pays alors qu’il n’a pas produit le résultat qui était attendu de lui. Cela dénote de la déconsidération que ces entraîneurs européens ont de l’Afrique. D’un autre côté, il est nécessaire que les pays africains mettent de l’ordre dans leur gestion du football afin d’éviter ce genre de mauvaise publicité à leur pays…La messe est dite !
Avec Afriquesports