Plan d’actions : Khoudia Mbaye veut le Sénégal en hub attractif
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En prélude à la mise en œuvre effective du budget programme dans l’Administration sénégalaise, les agents du ministère de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’Etat étaient en conclave pendant deux jours à Saly pour évaluer les activités du ministère par programme, de 2016 à 2017, et décliner les perspectives pour l’année 2018 pour ledit département.
Durant trois jours, cet atelier stratégique qui a regroupé les agents du ministère, du Bom, des ministères de la Justice, des Affaires étrangères, du Commerce, de l’Industrie ainsi que l’Adie et d’autres partenaires se sont penchés sur le plan d’actions pour le démarrage des activités dans les zones économiques spéciales, mais également du développement du numérique au Sénégal, en revenant sur les enjeux et les perspectives.
Lors de la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices, Mme Khoudia Mbaye, cette dernière s’est félicitée des résultats encourageants obtenus en 2016, au vu de ce que «la conduite et le suivi des réformes du climat des affaires dans le cadre du Preac ont permis au Sénégal d’améliorer son score dans les exercices de notation internationale. Dans le courant de l’année 2017, l’approfondissement du Preac a permis la réduction des facteurs de production, notamment la baisse de l’électricité de 10% et le transfert de propriété, 22 à 8% de la valeur des biens, de même que le renforcement du cadre juridique de l’investissement avec la création des tribunaux de commerce». Poursuivant ses propos, elle a également noté des progrès dans la finalisation du nouveau dispositif légal et réglementaire des zones économiques et spéciales au Sénégal en janvier 2017, et aussi le suivi de la mise en œuvre par l’Apix du Pse, des grands travaux de l’Etat, parmi lesquels elle a noté le Ter.
Malgré cette progression dans le marketing et la promotion des investissements, des points restent toutefois à améliorer, a soutenu le ministre. Et à l’en croire, ils sont contenus dans le programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité : «Le défi principal du ministère pour les prochaines années demeure la poursuite de l’amélioration de l’environnement des affaires par une meilleure prise en charge des facteurs de production et de connectivité, la poursuite de la dématérialisation des démarches administratives liées à l’investissement et au commerce et le renforcement de l’environnement juridique fiscal de l’investissement. Il nous faut également pousser nos efforts pour la réalisation de projets en mode Ppp et accomplir un saut qualitatif en matière de législation du secteur du numérique. C’est à ce prix que nous allons réussir à positionner notre pays comme un hub attractif», a conclu Mme Mbaye.
abciss@lequotidien.sn