Plan de redressement du Sénégal : Jubbanti Koomou Senegaal au Grand Théâtre national

Ce vendredi 1er août 2025 s’annonce comme une date stratégique et hautement symbolique dans la trajectoire politique du Sénégal. Le Premier ministre Ousmane Sonko présentera, au Grand Théâtre national, le Plan de redressement économique, intitulé Jubbanti Koomou Senegaal, avec la présence effective du président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Il s’agira de leur première sortie officielle conjointe depuis la mini-crise évoquée au sommet de l’Etat, qui a nourri rumeurs et doutes sur la solidité du tandem exécutif.
Dans un contexte de fortes attentes sociales, de fragilité économique et de tensions politiques persistantes, cette cérémonie représente bien plus qu’un simple événement gouvernemental : elle pourrait marquer le début d’un nouveau cycle -ou, au contraire, aggraver les clivages.
Mais des questions légitimes se posent :
S’agit-il d’une véritable démonstration de volonté réformatrice, ou d’une mise en scène politique destinée à restaurer une image écornée ?
Pourquoi le choix du Grand Théâtre national ? Pourquoi ne pas s’adresser directement à la Nation depuis l’Assemblée nationale, ou un lieu plus républicain et populaire comme le Stade du Sénégal ou la Rts ?
S’agira-t-il, au fond, d’un meeting politique déguisé, où Ousmane Sonko pourra mesurer sa légitimité populaire à l’applaudimètre, devant son propre Président, dans une dynamique subtile de démonstration de force interne ?
Au-delà du décor, c’est le fond du message qui sera décisif.
Le Premier ministre parlera-t-il réconciliation nationale et dialogue inclusif, ou choisira-t-il la voie de la radicalisation politique ?
Cette cérémonie sera-t-elle enfin le début d’un apaisement, un signal fort à l’opposition, une main tendue à la Société civile, et une réponse claire attendue par les bailleurs de fonds, encore prudents face aux tensions institutionnelles ?
Aujourd’hui, les priorités nationales sont claires :
Restaurer la confiance dans les institutions ;
Instaurer une gouvernance sobre, responsable et transparente ;
Apporter des réponses concrètes aux urgences économiques et sociales.
Certains redoutent que le Président Diomaye Faye soit réduit au rôle d’observateur passif, rejeté à la périphérie du pouvoir, ou même transformé en agneau du sacrifice, pris entre les ambitions de ses alliés et les pressions de l’opinion.
Mais je refuse cette hypothèse. Je refuse l’humiliation de notre président de la République, celui qui incarne la légitimité institutionnelle, l’intégrité et la promesse d’un renouveau.
Le 1er août doit être un tournant. Un déclic.
Non pas pour régler des comptes, mais pour réconcilier les Sénégalais, stabiliser l’Etat et poser les bases d’un avenir commun.
Nous n’attendons pas un simple discours.
Nous attendons un cap, une vision et une parole d’Etat.
Le Sénégal mérite mieux. Et l’Histoire regarde.
Babacar MBAYE
MOUSKADE
Citoyen Sénégalais, Eternel Karimiste,
Liberal-Démocrate-Républicain
Membre Comité Directeur Pds