Plan de restructuration : Cdc Habitat parle de «séparation à l’amiable»

Il n’y a pas de licenciement à la filiale Habitat de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) ! La filiale de la structure dirigée par Fadilou Keïta a publié un communiqué pour expliquer «avoir commandité un audit organisationnel qui a révélé des dysfonctionnements structurels freinant sa performance». Partant de ce constat, le Conseil d’administration de la Cdc Habitat a pris la décision, dit-elle, de réorganiser la société afin de garantir sa pérennité et optimiser son impact. C’est ainsi qu’une «rupture à l’amiable» a été décidée.
«Dans cette procédure, aucun employé n’a été contraint à un départ injustifié. Les droits des travailleurs ont été scrupuleusement respectés, dans le strict cadre du droit du travail et en toute transparence. Chaque collaborateur a eu le temps et la possibilité de prendre une décision en toute connaissance de cause», a indiqué le communiqué publié hier. Qui a reconnu que «le changement est parfois difficile, mais il est nécessaire pour construire un avenir plus solide».
Par ailleurs, «ces accords de séparation à l’amiable, signés par les parties, sont validés par l’Inspection du travail», a rappelé la Cdc Habitat. Cette sortie est à comparer à celle opérée en début février par Fadilou Keïta, le Dg de la Cdc, lorsqu’il annonçait aussi un plan social. Il a appelé cela «restructuration», conduite à la suite d’un audit organisé par le cabinet Kpmg et faite «en toute transparence». Là aussi, il a assuré vouloir «conduire ce processus dans le respect absolu des droits des travailleurs et des dispositions règlementaires en vigueur». Ce qui n’empêche pas ces travailleurs «restructurés» de pleurer.
Par M. GAYE