En perspective du dispatching des 450 milliards de francs sur trois ans et des 65 mille emplois promis par le Président Macky Sall pour sa jeunesse qu’il a dit avoir entendue, le département de Rufisque devra s’armer pour recevoir le maximum de ces financements et emplois destinés à la jeunesse. C’est du moins le chantier que s’est tracé le responsable de l’Apr et membre du Cese Abdou Salam Guèye. «Au moment où certains responsables ont organisé des meetings de mobilisation pour soutenir le Président Macky Sall, nous avons jugé plus opportun, en guise de soutien au Président, de tenir ce forum dédié aux jeunes», a indiqué M. Guèye, lors de ce forum «jeunesse-emploi» qui avait pour thème «L’offre gouvernementale et ses innombrables opportunités : Comment capter la part de notre département ?»
«Le Président a décidé de créer 65 mille emplois pour les jeunes. En plus, il a octroyé à la jeunesse 450 milliards de francs. L’objectif est donc pour nous de voir comment faire pour capter la part qui revient au département de Rufisque», a expliqué l’initiateur de la rencontre. «Sur les 450 milliards de francs, toute proportion gardée, nous pouvons capter 14 voire 15 milliards. Sur les 65 mille emplois, avec un petit effort, nous pouvons capter entre 2 500 et 3 000 emplois», a-t-il dégagé en perspective, se fondant sur les estimations faites par les panélistes lors de la rencontre.
«Ceci doit être le rôle de tout politique travaillant pour la réussite du chef de l’Etat dans ce contexte difficile de l’emploi des jeunes, amplifié par le Covid-19», a estimé le ministre conseiller Mbaye Ndiaye, saluant l’initiative de Abdou Salam Guèye. Pour Pape Gana Ba, un des animateurs du forum, le département de Rufisque dispose de réelles opportunités pour profiter de ces financements destinés aux jeunes. Au nombre des secteurs porteurs, l’expert Ba a relevé l’agriculture, la transformation, le conditionnement et la commercialisation, ainsi que l’agroalimentaire. Il a surtout évoqué pour Rufisque la proximité avec le pôle de Diamniadio, le port de Sendou et Ndayane, le projet Rufisque offshore comme sources potentielles d’emplois classiques ; d’où son appel à la nécessité de se former. L’expert a, en outre, appelé les jeunes Rufisquois à ne pas négliger les métiers du digital ainsi que l’auto-emploi pour ne pas être laissés en rade dans les projets de l’Etat.
Par A.B. NDIAYE – Correspondant – abndiaye@lequotidien.sn