Les ressources humaines suffisantes et compétentes, la problématiques des spécialisations dans certaines disciplines de la médecine, le financement du système sont autant de défis auxquels fait face notre système de santé.

La plateforme de renforcement du système de santé est un cadre multisectoriel de coordination. Elle a été mise en place pour contribuer à l’atteinte des objectifs notamment la satisfaction des besoins de santé et d’actions sociales des populations. La plateforme est aussi un outil de suivi, un cadre d’échanges pour améliorer les interventions des partenaires. Pour prendre en charge ces missions, la plateforme a mis en place quatre commissions : il s’agit des commissions de Prestations de services, de la Gouvernance et du Financement et système d’information, des Ressources humaines, infrastructures et équipements et des Médicaments.
Il s’agira au cours de cette réunion, de faire le point sur les travaux des commissions thématiques et de discuter des situations présentées. Mais déjà, les différentes commissions dans leurs présentations ont relevé des défis qui plombent le système de santé. Malgré les efforts, les structures de santé font toujours face à l’épineux problème des ressources humaines. Le ministre de la Santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, en est conscient. «Un système de santé efficace doit avoir des ressources humaines compétentes et suffisantes», relève-t-il. Il y a également la problématique des spécialisations qui a été encore une fois posée. Des adresses ont été formulées en ce sens pour que le Sénégal améliore son potentiel en ressources humaines spécialisées dans le domaine de la santé. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, des propositions seront faites dans le cadre de la plateforme mais aussi dans le cadre interne du ministère pour trouver des solutions dans le court et moyen termes. Une autre difficulté abordée au cours de cette réunion est l’amélioration des équipements dans les structures de santé. La cartographie du système de santé a montré des gaps dans les types d’interventions. Des gaps qui, selon le ministre, doivent être corrigés rapidement.

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