Elu nouveau Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste (Sytposte), une des nombreuses organisations syndicales de la boîte, Lamine Ndiaye engage son syndicat dans la voie d’une synergie d’actions de tous les postiers pour une action syndicale plus efficiente.

Il l’a fait savoir à l’occasion du congrès tenu le week-end à l’école des Postes de Rufisque ayant débouché sur le renouvellement des instances du Sytposte. «Parmi les défis qui nous attendent, il y a la question de la multiplicité des syndicats à résoudre. Des syndicats sont créés çà et là au niveau de La Poste et c’est ce qui fait que la Direction générale abuse parfois sur certaines décisions. Donc notre priorité c’est de créer une intersyndicale. Je vous rappelle qu’à La Poste, il n’a jamais été question d’une intersyndicale, cela n’a jamais existé et c’est le moment de le faire», a-t-il assuré.

«J’appelle tous mes collègues secrétaires généraux et je leur dis que Sytposte ne ménagera aucun effort pour la réalisation d’une intersyndicale forte», a poursuivi le nouveau Secrétaire général. Dans la dynamique enclenchée par Amadou Dème, son prédécesseur, Lamine Ndiaye, qui milite dans le syndicat depuis 2006, a aussi fait cas de deux autres défis prioritaires pour la nouvelle équipe. Il s’agit d’un plan social et du retour des paiements de l’Ipres à travers La Poste.  «Un plan social qui permettra aux travailleurs de La Poste et à La Poste de souffler, de se relancer et de mettre les activités en marche (…) nous avons l’obligation de pousser l’Etat ou la Direction générale à l’effectivité de ce plan social qui nous permettra de survivre», a-t-il insisté pour le premier point. «C’était une enveloppe de 5 milliards de francs qui était destinée à La Poste pour le paiement des pensions de l’Ipres. Mais, depuis des années, on a constaté que cela a été donné à des privés alors que La Poste est une société de l’Etat, nous devons être prioritaires», a enchaîné M. Ndiaye, d’avis que la mise sur pied d’une intersyndicale est le meilleur moyen d’amplifier le plaidoyer.
Par  Alioune Badara NDIAYE  – abndiaye@lequotidien.sn