Le mouvement Dem bajeekh ak Karim ne doute pas que le candidat du Pds sera au Sénégal et participera à la Présidentielle de 2019. Son leader Aliou Djiba va plus loin et assure que Wade-fils sera à la place de Macky Sall le 24 février.
En quoi consiste votre mouvement Dem bajeekh ak Karim ?
Naturellement, c’est un mouvement qui soutient Karim Meïssa Wade et qui ambitionne de jouer pleinement sa partition pour son élection en 2019. Je souligne cependant que Dem bajeekh ak Karim a été créé depuis son arrestation injuste par le Président Macky Sall. Il regroupe des femmes et des hommes engagés et qui combattent l’injustice qui règne dans notre pays. Il faut rappeler que Karim Wade a été poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour détournement de deniers publics. Et sous ce rapport, c’est la preuve que rien ne pouvait lui être reproché. L’essentiel pour le chef de l’Etat, c’était de le faire condamner. Et par conséquent, de l’empêcher d’être candidat à la Présidentielle. En réalité, Macky Sall a peur de faire face à Karim Wade.
Karim Wade, exilé au Qatar, sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2019 ?
Je puis vous assurer que non seulement Karim Wade sera le candidat du Pds, mais il sera le président de la République du Sénégal au soir du 24 février 2019. Je persiste que rien, actuellement, ne prouve qu’il ne jouit pas de ses droits civiques et politiques. Ceux qui pensent que nous allons boycotter les élections devront déchanter. Nous voulons un Président qui respecte sa parole, ses promesses et qui n’utilise pas la justice pour régler ses comptes avec ses adversaires potentiels. Le Président Sall doit savoir que nous sommes prêts à combattre toutes les injustices qu’il fait subir aux Sénégalais.
Vous êtes enseignant et à l’occasion du 58ème anniversaire de l’indépendance, Macky Sall, Moustapha Niasse et d’autres personnalités ont demandé la reprise des cours. Qu’en pensez-vous ?
Il faut leur demander ce qu’ils ont fait pour convaincre les enseignants de retourner en classe. Je peux vous dire que je n’écoute même pas Moustapha Niasse. Il n’est pas un modèle, une référence dans ce pays. Lui et Ousmane Tanor Dieng ne défendent que leurs intérêts. Par conséquent, ils ne peuvent pas nous donner des leçons de morale. Ils n’ont qu’à dire à leur patron, Macky Sall, de respecter ses engagements et promesses signés avec les enseignants.