Il est autodidacte mais la force de sa peinture raconte sa parfaite maîtrise de son art. Alioune Diouf est de ces hommes qui savent marquer leur temps et leur espace. Pour l’ouverture de la galerie «Selebe Yoon», l’artiste propose une toile monumentale de 12 mètres. Quelques jours avant le vernissage de cette exposition qui a eu lieu le 27 novembre dernier, l’artiste a accepté d’égrener ses souvenirs, son compagnonnage avec Joe Ouakam au sein du Laboratoire Agit ’art dont il fut le pensionnaire pendant 28 ans.Vous allez inaugurer la galerie Selebe Yoon par une exposition intitulée Ubeku. Qu’est-ce qu’il faut comprendre par-là ?Vous avez passé deux mois de résidence ici. Comment ça s’est passé ?Quelle démarche vous a amené à cette technique particulaire ?Ces images sur les murs, vous les avez réalisées pendant ces deux mois de résidence …On vous présente comme un artiste autodidacte. Mais vous avez quand mê­me pu développer une technique assez particulière…Mais comment vous êtes venu à la peinture ?Quand est-ce que vous avez rencontré Joe ouakam ?Et Agit’art était aussi un lieu où les artistes revendiquaient une certaine for­me d’art. Vous êtes toujours dans cette revendication ?Vous transmettez ce que vous avez appris dans cet espace Agit’art ?Un message pour ceux qui viendront voir votre exposition ?