Le Zamalek a réitéré son refus de disputer la Supercoupe d’Afrique contre l’Espérance sportive de Tunis à Doha, au Qatar, le 14 février prochain. Mais la décision finale reviendra au gouvernement et à l’Etat égyptien. Détails.

Le président du Zamalek, Mortada Mansour, ne lâche pas le morceau. Dans un communiqué publié dimanche dernier, le patron des Cairotes a réaffirmé que son club ne disputera pas la Supercoupe d’Afrique programmée le 14 février prochain à Doha contre l’Espérance de Tunis. «Le Qatar incite au meurtre de nos policiers et militaires. On ne jouera pas sur la terre de la trahison. Il y a des menaces claires de responsables qataris de tuer nos joueurs», peut-on lire dans ledit communiqué. Qui a démenti catégoriquement la rumeur qui circule selon laquelle le Comité directeur du Zamalek a décidé de disputer le match au Qatar : «Celui qui a sorti cette rumeur est un menteur et un manipulateur et la décision du Comité directeur est inchangée. Nous ne jouerons pas sur la terre des traitres qui tuent nos enfants, les héros de la police et des forces armées», souligne le club.

Le dernier mot à l’Etat égyptien
Actuellement, le dossier de cette rencontre est entre les mains du ministre égyptien de la Jeunesse et des sports, Achraf Sobhi. Ce dernier va étudier la question avec les dirigeants politiques du pays avant de prendre la décision finale. Cependant, Mortada Mansour s’est dit prêt à accepter toute décision prise par l’Etat égyptien.

Ahmad menace le Zamalek
Notons qu’en marge de la cérémonie des Caf awards qui s’est tenue à Hurghada, en Egypte, le 7 janvier, Ahmad Ahmad s’est prononcé sur la position du Zamalek qui a décidé de boycotter la Supercoupe. «Pour l’instant, nous n’avons pas été officiellement informés de la décision du Zamalek. Après, si le club refuse de disputer cette rencontre, la loi sera évidemment appliquée», a-t-il lâché dans des déclarations relayées par les médias égyptiens.
La Confédération africaine de football (Caf) a signé un contrat de trois ans avec la Fédération du Qatar pour l’organisation à Doha de la Supercoupe d’Afrique des clubs. Selon les règlements de l’instance dirigeante du football africain, le Zamalek risque une suspension de trois ans de toutes les compétitions africaines en cas de boycott. Ils seront également condamnés à payer une grosse amende.