Venu participer à la 33ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis, le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine s’est livré à cœur ouvert au journal «Le Quotidien». Dr Bakary Sarr a rassuré les responsables sur la volonté de l’Etat d’accompagner le Festival de jazz de Saint-Louis pour en faire une vitrine et un levier de développement pour la culture et le tourisme local. Il a également levé un coin du voile sur l’ambitieuse politique culturelle que son département veut mettre en œuvre. Une politique articulée, entre autres, autour de grandes rencontres d’échanges prévues dans les prochains mois, mais aussi la création d’infrastructures culturelles nationales et régionales pour mieux asseoir la souveraineté culturelle du pays. Monsieur le ministre, vous avez participé hier à la cérémonie de lancement du Festival international de jazz de Saint-Louis pour la trente-troisième édition du genre. Alors, que représente cet événement culturel pour votre département ? 

Cet évènement culturel représente un grand rendez-vous, après trente-trois années de célébration. Le Festival de jazz de Saint-Louis est devenu un repère dans l’agenda culturel national et international, il fait partie des événements phares de l’agenda du ministère en charge de la Culture. Cela signifie donc que l’Etat est présent à plusieurs niveaux. C’est un événement phare, et l’état du Sénégal compte beaucoup booster et mieux organiser ce festival.

Vous l’avez dit, monsieur le ministre, le Festival de Jazz de Saint-Louis est devenu un festival de dimension continentale et même mondiale. Alors, comment comptez-vous l’accompagner concrètement ? 
L’Etat accompagne le festival depuis plusieurs années, à plusieurs niveaux. D’abord au niveau logistique, l’Etat mobilise chaque année le service spectacle, son et lumière qui assure une partie de la logistique, mais aussi, accompagne financièrement le festival. Il y a également d’autres aspects, les aspects institutionnels qui impliquent l’Etat au niveau local. La Gouvernance, la Préfecture, l’ensemble du commandement territorial, les services de l’Etat sont engagés à chaque édition pour accompagner. Et ça également c’est au niveau ministériel. Les ministères de la Culture, du Tourisme et de l’artisanat, de l’Environ­nement, les collectivités territoriales, bref, l’Etat est là, au cœur du dispositif et de l’organisation de ce festival.

Allez-vous faire maintenant quelque chose pour créer un lien entre le festival et le développement de l’activité culturelle et touristique de la ville de Saint-Louis ?
Oui ! Comme je le disais tout à l’heure, le Festival de Saint-Louis fait partie de l’agenda culturel national et de l’agenda touristique. Les deux niveaux, culture et tourisme, sont interconnectés. Et cela entre justement en droite ligne de la nouvelle politique des autorités en charge du Sénégal. Le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement sont engagés au niveau le plus élevé pour faire justement de ces événements, comme Saint-Louis Jazz, des moments phares où l’Etat est présent, mais également la politique de l’Etat se matérialise dans la valorisation du patrimoine culturel, dans la valorisation, la préservation de Saint-Louis comme île classée patrimoine mondial, mais également faire en sorte que la nouvelle politique de l’Etat concernant les industries culturelles et créatives, concernant le patrimoine, puisse trouver une matérialisation concrète. Je dois dire également que dans la nouvelle politique du ministère en charge de la Culture, il y a un certain nombre de projets phares. Faire en sorte que le Saint-Louis Jazz devienne un espace de valorisation de la mémoire. L’Etat à travers le ministère en charge de la Culture est en train de travailler pour la mise en place d’un conseil national de la mémoire. Le Saint-Louis Jazz, c’est un espace carrefour avec plusieurs sensibilités, plusieurs activités relatives à la sauvegarde, à la préservation de la mémoire, des activités relatives également à la valorisation du patrimoine, patrimoine matériel comme immatériel, pour donner à Saint-Louis un éclat pendant ce festival. Et donc, à ce niveau-là, c’est en droite ligne avec ce que le ministère est en train de faire en termes de déroulement de la politique de territorialisation de la culture. Nous pensons que si Saint-Louis Jazz est mieux organisé, si les organisateurs collaborent davantage avec l’Etat, avec la nouvelle politique de territorialisation intégrée dans le Référentiel 2050, nous avons bon espoir que les prochaines éditions du Saint Louis Jazz pourront servir de tribune pour la valorisation du patrimoine, des Icc et de l’entrepreneuriat culturel, et faire en sorte que les acteurs culturels puissent trouver pendant cette période-là et avant, pendant ou après, des moments, des possibilités, des dispositifs pour se déployer dans leur activité et retrouver leur carrière comme ils souhaitent le faire.

Au-delà du festival, je ne vous l’apprends pas, Saint-Louis a un potentiel culturel peu exploité. Avez-vous en perspective une politique pour accompagner ces acteurs culturels à développer leurs activités et vivre correctement de leur art ?
Vous savez, aujourd’hui, parmi les éléments urgents qu’il faudra qu’il faudra mettre en action, il y a le déploiement de la politique de construction des infrastructures culturelles. Le ministère a déjà un programme qui va être étalé dans les cinq ans à venir. Cette année, 2025, il y a déjà un certain nombre d’éléments, d’infrastructures en vue. La construction par exemple de centres culturels, d’espaces d’expression, d’espaces de sensibilisation, mais également de faire en sorte que les entrepreneurs culturels, les acteurs culturels puissent bénéficier de projets de formation. Ils ont besoin de cela. Parce que l’Etat ne peut pas trouver du travail à pourvoir, mais il peut mettre en place des mécanismes, un dispositif pour que les acteurs puissent se former à l’entrepreneuriat culturel. C’est ça qui, actuellement, tient l’économie de la culture. L’entrepreneuriat culturel, la formation, mais également le cadre réglementaire. Le cadre réglementaire qui permet à tout le monde de pouvoir faire son travail, créer et développer l’économie de la culture. Donc, c’est un ensemble d’éléments comme ça qui permettent à l’Etat justement d’accompagner les acteurs culturels et cela c’est dans la politique de territorialisation. Je fais référence encore au Référentiel 2050 où le développement du capital humain est fondamental. Un capital humain de qualité, c’est la formation, ce sont des mécanismes réglementaires. C’est également l’ensemble des aspects qui permettent à la fois de construire un partenariat public-privé pour que l’économie de la culture, le développement de la culture, les Icc puissent trouver leur éclat, et l’Etat est engagé dans cette politique.

Monsieur le ministre, on parle de plus en plus du développement de l’activité culturelle religieuse ou tourisme religieux, avec les grandes villes comme Touba et Tivaouane, mais nous pensons également à Saint-Louis avec la grande mosquée qui vient d’être rénovée, la Zawia El Hadji Malick Sy, entre autres. Pensez-vous aujourd’hui faire quelque chose dans ce sens-là ? 
Vous savez, le ministère a signé, il n’y a pas longtemps à Touba, avec la structure en charge de la mémoire du musée du mouridisme, une convention. L’Etat va continuer également à accompagner toutes ces initiatives qui font dans la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Nous savons très bien que les cités religieuses disposent également de beaucoup d’archives culturelles, d’archives sur l’histoire du Sénégal, sur l’histoire religieuse, sur l’histoire sociale, et ce serait bien qu’on puisse également dans les autres cités religieuses, dans les autres espaces où nous pouvons trouver de l’archive, avoir des initiatives sous forme de musée, pour faire en sorte que tout ce patrimoine, qui dort dans les régions, qui dort dans les cités religieuses, puisse être mis à la disposition des populations pour une meilleure gestion de la mémoire et sa conservation.

A l’image des autres centres culturels régionaux, le Centre culturel régional de Saint-Lois fait face à d’énormes difficultés pour capter l’activité culturelle au niveau local. Peut-on s’attendre prochainement à des réformes pour changer un peu la donne ?
Le Sénégal est engagé avec les nouvelles autorités dans un programme de construction de la souveraineté. Alors, qui dit souveraineté, dit également construction d’espaces institutionnels, d’infrastructures qui appartiennent à l’Etat du Sénégal. Il est vrai que Saint-Louis traverse justement cette période où il y a des difficultés au niveau de la gestion et de l’organisation des espaces, des infrastructures. Saint-Louis fait partie des priorités du ministère  dans le déploiement de la politique d’installation de construction des infrastructures de proximité. Donc ces priorités sont mises en avant et nous sommes en train de travailler pour que le problème de l’infrastructure du Centre culturel régional de Saint-Louis soit réglé. Cela signifie trouver assez rapidement des réceptifs appartenant à l’Etat du Sénégal qui permettent justement de pouvoir organiser, en toute tranquillité, dans un espace multifonctionnel, toute l’activité culturelle, et permettre aux acteurs de pouvoir organiser, déployer leur agenda dans les espaces appartenant à l’Etat du Sénégal ou au Sénégalais tout court. C’est dans cette démarche de souveraineté là que nous nous engageons. Nous mesurons les urgences qu’il y a, nous mesurons également la complexité et la richesse de l’agenda culturel à Saint-Louis. Comme vous voyez un peu, le nombre de festivals, que ce soit Public Court, Stlouis’Doc, que ce soit Itinéraires artistiques ou d’autres formes d’expression, l’ensemble de ces événements qui ponctuent un peu l’agenda culturel de Saint-Louis, doivent pouvoir justement trouver un cadre. C’est conscient justement de l’urgence qu’il faut que nous travaillons justement à faire en sorte que cette situation difficile que traverse le Centre culturel régional de Saint-Louis trouve une solution assez rapidement.

Beaucoup d’acteurs culturels se sont plaints dans le passé de l’absence d’une politique culturelle cohérente avec un agenda bien défini qui permet de savoir où l’on va.  Aujourd’hui, avec l’arrivée des nouvelles autorités, quelle est la nouvelle politique que vous comptez mettre en œuvre pour développer finalement le secteur de la culture ? 
Le secteur de la culture est assez complexe. Ce sont plusieurs départements. Nous avons la Direction des activités culturelles, la Direction des arts. Nous avons la Direction de la cinématographie avec le Fopica, nous avons le Fonds des cultures urbaines (Fdcu), nous avons également l’ensemble des autres activités qui peuvent être intégrées dans la Direction des arts, qui porte justement toute la configuration de la cartographie de l’activité culturelle au Sénégal. Quand les nouvelles autorités sont arrivées, elles ont sérié cela en termes de priorité. Nous sommes engagés dans un agenda 2050 à venir, mais il y a aussi l’agenda national de développement, la Stratégie nationale de développement (Snd) qui se déploie dans les cinq ans à venir. Donc, toute la politique culturelle de l’Etat du Sénégal des 5 ans à venir s’adosse, dans l’urgence, à la construction d’infrastructures. Mais également à travers les différents aspects, les différents services opérationnels du ministère, nous avons un certain nombre de programmes, de projets que nous comptons déployer. Dans le domaine du cinéma, de l’audiovisuel et de la création numérique, nous comptons, dans les jours à venir, organiser un atelier national qui va rassembler l’ensemble de l’écosystème du cinéma et de l’audiovisuel avec le numérique pour étudier comment rendre le secteur beaucoup plus efficace. Ça c’est un premier projet qui va se déployer dans les jours à venir. Le deuxième projet essentiel, qui relève justement des instructions du président de la République, c’est la question de la bibliothèque nationale, qui est un élément de souveraineté. Depuis 65 ans, l’Etat du Sénégal ne dispose pas d’une bibliothèque nationale. Il est temps donc que le Sénégal, comme pays phare en matière de culture, de livres, de littérature et de création, puisse concorder avec cette dynamique de construction d’une infrastructure comme la bibliothèque nationale. Le président de la République a demandé, lors du Conseil des ministres, d’organiser un forum national du livre pour la promotion de la lecture. Nous y travaillons et ça va se tenir certainement cette année, ce  mois de juin ou à une autre période, mais ça va se tenir, et le ministère est en train de travailler sur ce dossier. L’autre aspect, c’est justement la question de la mémoire, de la préservation et de la valorisation du patrimoine. Le président de la République a également donné des instructions pour qu’on puisse installer, construire un conseil national de la mémoire et de la sauvegarde du patrimoine. Et le document est prêt, il va certainement aller justement  dans une validation officielle. Mais tout ce qui doit être fait est déjà fait en termes de documentation, d’élaboration de projets et de cadre réglementaire. L’autre aspect des grands projets phares du ministère, c’est aussi l’organisation d’un forum national sur les Icc. Vous savez très bien que les Icc sont un axe fondamental du  référentiel. Nous travaillons donc à organiser, au mois de novembre 2025, un grand forum. Mais avant d’en arriver là, nous envisageons, au mois de juillet, d’organiser un atelier national sur le financement et la fiscalité dans les Icc, certainement à la fin de la première quinzaine du mois de juillet. Et ça permettra donc de rassembler les acteurs. Puisque l’écosystème des Icc n’est pas encore suffisamment structuré, nous comptons donc appeler tous les experts, tous les acteurs du secteur, les amener à construire un cadre, les accompagner en termes de cadre réglementaire, à faire en sorte que nous sachions tout ce qui est en train de se faire en termes d’Icc, parce que c’est un secteur à forte valeur ajoutée. Cela  nous permettra donc de nous attaquer, par le biais des Icc, à la question de l’employabilité des jeunes, mais également faire en sorte que tous les acteurs qui sont là, puissent bénéficier d’un accompagnement, d’une formation, et faire en sorte que l’Etat du Sénégal puisse aussi intégrer  dans cette démarche de souveraineté et de valorisation des Icc, les partenaires techniques. Ce sera donc un Partenariat public/privé (Ppp). Voilà un certain nombre de projets phares sur lesquels nous travaillons. L’autre projet phare justement, c’est de faire en sorte que les sites historiques de l’histoire du Sénégal, comme les sites de mémoire qui sont déjà classés et ceux qui sont déjà identifiés dans la liste indicative nationale, qu’on puisse travailler à faire en sorte qu’il y ait une connexion avec la valorisation du patrimoine culturel, mais faire en sorte également que cette valorisation puisse être connectée avec la dimension touristique pour donner au Sénégal justement une visibilité et un espace, une destination. Voilà un peu de manière condensée, un certain nombre de projets sur lesquels le ministère travaille. Et il y a aussi un autre aspect, c’est le travail pour matérialiser le statut de l’artiste et la rémunération pour copie privée. Tous ces aspects donc, ce sont des projets sur lesquels le ministère travaille de manière très avancée.

Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 se profilent déjà à l’horizon. Quel rôle votre ministère va-t-il jouer pour participer au succès de cet événement ?
Les Jeux Olympiques, il est vrai que c’est du sport. Mais ces Jeux Olympiques vont être des Jeux Olympiques culturels. Nous sommes en train de travailler à construire ce que nous appelons le contenu culturel des Joj. Plusieurs réunions ont été déjà faites avec le Comité d’organisation et avec l’ensemble des acteurs qui doivent participer. Les jeux vont se dérouler sur trois sites : Dakar, Saly et Diamniadio. L’ensemble des acteurs qui doivent participer à donner un contenu culturel sont mobilisés. Des réunions sont en train d’être faites, des communautés sont déjà installées. Nous avons déjà même identifié le directeur artistique. J’ai cité tout à l’heure les directions qui sont engagées et qui portent justement la politique du ministère : la Direction de la cinématographie, la Direction des arts, la Direction du livre et de la lecture, la Direction du département culturel, le Fonds des cultures urbaines et également l’ensemble des structures et services culturels régionaux, les centres culturels régionaux, etc. Nous avons fait un appel, demandé à toutes ces structures d’envoyer des propositions de contenu culturel. Il y a un document qui est en train d’être élaboré. L’ensemble des services culturels régionaux ont déjà envoyé leurs propositions d’animation et de contenu culturel. Le document est en train d’être élaboré avec le ministère, avec le comité en charge de la gestion des Joj, et nous allons vers une matérialisation de ce que va être la scénarisation avant pendant les Joj et peut-être après. Les Joj constituent un enjeu culturel, mais c’est aussi un enjeu touristique. Donc, il est important que nous puissions réussir justement l’organisation, surtout dans le domaine de la culture. Il y a tout un ensemble d’activités, d’animations et d’événements qui sont prévus, pour préparer le cheminement vers les Joj.

Monsieur le ministre, vous l’avez dit, Saint-Louis est un site patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, des problèmes subsistent pour le respect des normes architecturales. Quelles sont les mesures envisagées pour la préservation de ce riche patrimoine historique et culturel ? 
Saint-Louis est classée site du patrimoine mondial de l’Unesco. Et Saint-Louis a une particularité géographique, une particularité par rapport à son histoire et une particularité par rapport à l’organisation interne. Il y a donc un certain nombre de dispositifs qui sont mis en place. D’abord le dispositif de l’Unesco : il y a une surveillance parce que le Sénégal a signé des conventions avec l’Unesco qu’il doit respecter pour sauvegarder les sites qui sont classés, faire en sorte également que le suivi de ces sites soit fait. Saint-Louis est un espace carrefour, un espace particulier qu’il faut nécessairement valoriser. Les services qui sont en place, les collectivités territoriales, la mairie, les services déconcentrés, le service culturel régional, les directions en charge du Tourisme, de l’Environnement, tous ces aspects convergent et sont organisés pour faire en sorte que Saint-Louis puisse continuer à vivre dans la préservation. Mais l’agenda culturel de Saint-Louis est assez chargé, donc nous devons  travailler à faire en sorte qu’il puisse être articulé de telle sorte que tous ces événements puissent trouver dans la chaîne de valeur, des retombées sur la ville de Saint-Louis et sur l’ensemble de la région de Saint-Louis, et sur le Sénégal de manière générale. Quand je prends le Saint-Louis Jazz ou les autres événements, ce sont des moments où l’économie de la ville est en pleine activité. Ce sont aussi des moments où les acteurs culturels trouvent beaucoup de travail, beaucoup d’activités dans l’animation. C’est l’ensemble de ces aspects qui font que Saint-Louis puisse créer cet élan général pour mieux articuler et faire en sorte que les acteurs, les populations puissent se trouver dans cette chaîne d’animation d’événements culturels, des moments pour faire décoller la ville en termes de retombées sur l’économie de la culture, sur également la manière dont les acteurs doivent être suivis et accompagnés par l’Etat du Sénégal et par les différents autres partenaires. Ça suppose qu’il y ait beaucoup de formations, un développement de l’entrepreneuriat culturel. Ça suppose également que la matérialisation des industries culturelles et créatives puisse trouver, dans ces moments-là, des possibilités pour se relancer. Ça suppose aussi que la jeunesse, qui est au cœur de ces dynamiques, puisse trouver dans cet agenda culturel, des possibilités pour se relancer, se former, élaborer des projets et trouver auprès de l’Etat des moyens d’accompagnement et un meilleur suivi pour de meilleures retombées dans l’économie de Saint-Louis.
Propos recueillis par Cheikh NDIONGUE (cndiongue@lequotidien.sn)