La campagne électorale de cette année tombe en pleine période de Ramadan. C’est une grande bénédiction, dans un pays où l’on a la foi voyante et les dévotions bruyantes. Nous pouvons croire que les politiciens qui, soit dit en passant, sont tous de bons croyants et fervents disciples, vont nous épargner de leurs sonos qui nous tympanisent de musique profane. Mieux, les débats et échanges seront tellement policés, que l’on devrait se croire tous dans la mosquée. Et même si l’un d’eux dérapait, les autres n’auront que des mots gentils à son égard. Ce serait alors voir la politique rimer avec la religion. Et pas qu’en rêve…