Il faut continuer à se boucher le nez jusqu’à mercredi. Si l‘indice de la qualité de l’air était orange pour la journée du 1er mars, une mauvaise qualité de l’air est également prévue aujourd’hui et demain. Selon le Centre national de gestion de la qualité de l’air, la situation ne pourrait s’améliorer qu’à partir du 5 mars avec une baisse progressive des concentrations de particules. Il conseille : «Compte tenu du risque sanitaire lié à l’exposition chronique à ces fortes concentrations persistantes de particules dans l’air, il est demandé à tous de respecter les recommandations sanitaires d’usage. Les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires doivent éviter de s’exposer longuement à l’air extérieur.»
L’air est composé d’oxygène (21%), d’azote (78%) et d’argon (0,95%). Il est plus ou moins contaminé par des polluants gazeux, liquides ou solides d’origine naturelle (émissions par la végétation, les océans, les volcans…) ou produits par les activités humaines (pots d’échappement, cheminées d’usine, feux domestiques, feux de poubelle…). Selon le centre, la qualité de l’air résulte d’un équilibre entre les apports de polluants et les phénomènes de dispersion et de transformation dans l’environnement pendant que les polluants atmosphériques sont très nombreux et parfois à des concentrations très faibles.
L’absence de données relatives au suivi de la pollution atmosphérique et la faible prise en compte de la qualité de l’air dans les secteurs des transports et de l’industrie ont amené le gouvernement du Sénégal à mettre en place un laboratoire de suivi des émissions atmosphériques. D’après le centre, certaines zones de la région de Dakar sont confrontées à des niveaux de pollution au-delà des limites définies par la norme Ns-05-062. Les polluants concernés sont particulièrement les particules (Pm10 et Pm2,5). En détail, les mesures obtenues par le laboratoire sont traitées pour informer de manière continue les populations sur les niveaux de pollution. Elles permettent aussi de fournir à l’Etat des rapports pour les stratégies d’abattement. Alors que les résultats peuvent servir à établir une corrélation avec les données épidémiologiques, en l’occurrence pour les maladies respiratoires et cardio-vasculaires.
Stagiaire
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