Sur les missions assignées au Cng, il y a la mise en place d’une Fédération de lutte. Bira Sène confirme : «Oui, c’est une recommandation du ministre des Sports. On nous avait dit, avant la fin de notre mandat, de faire en sorte qu’on élabore des documents (Textes réglementaires) avec comme finalité la mise en place d’une Fédération de lutte. Nous avons élaboré ces documents, nous en avons parlé avec le représentant du ministre des Sports, le Daps, Mamadou Fall. Nous avons discuté avec lui et nous allons lui transmettre la semaine prochaine les documents pour que le ministre des Sports nous dise ce qu’il en pense. Nous n’avons pas d’avis à émettre dans ce sens», argue le successeur du Dr Alioune Sarr.

Mais l’idée d’une telle structure n’enchante pas tout le monde, si on suit le président Sène. «Les acteurs de la lutte ont dit lors de l’Ag, qu’une Fédération ne les arrange pas. Mais vous savez que c’est l’Etat qui définit sa politique sportive. Ce n’est ni le Cng ni un tel autre. Nous faisons donc ce que nous avons à faire et nous transmettons à l’Etat, à qui revient la décision finale», tranche-t-il net.
Pour ce qui est du bilan du Cng de l’exercice passé, Bira Sène se dit satisfait des chiffres, «avec 76 galas de lutte avec frappe pour une somme totale de 202 millions 275 mille Cfa, le montant des droits d’organisation liés à la lutte avec frappe et versés au Cng par les promoteurs se chiffre à 41 millions 325 mille Cfa».

Le montant tiré des droits d’organisation des combats a servi à payer, selon le Cng, «les honoraires des membres de la Commission arbitrale, de ceux de la Commission médicale, de la Commission d’organisation, les frais de transport et d’aménagement du dispositif de l’aire de combat au niveau des différents sites de compétition».

Notons enfin que la saison de lutte démarre officiellement le 1er octobre prochain.
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