Me Babacar Ngom, président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, salue le cumul du ministère des Sport avec celui la Jeunesse. Profitant d’un séminaire samedi sur l’arbitrage, ce dernier en donne les raisons.Par Amadou MBODJI –

Me Babacar Ngom, président de la Fédération sénégalaise de judo et disciplines associées (Fsjda), voit d’un bon œil le fait que le ministère des Sports soit cumulé avec d’autres Dépar­te­ments, comme la Culture, et plus particulièrement la Jeu­nesse.

Une structuration qui a toujours été un vœu chez le patron du judo sénégalais et qui se concrétise. «J’ai toujours rêvé que le sport et la jeunesse puissent aller ensemble. Parce que nous présidents de Fédération, nous avons le devoir de prendre en charge ces jeunes et d’en faire de très grands citoyens. Quand on dit bons citoyens, ça veut dire que ceux-là, si on les voit, on sait qu’ils ont pratiqué le sport. Ils ont pratiqué les arts martiaux. C’est pour cela que allier jeunesse et sport c’est quelque chose d’extraordinaire», s’est ainsi félicité Me Ngom, samedi en marge d’un séminaire sur l’arbitrage organisé par la Fédération au camp Leclerc, sis à Liberté 6.

«La nouvelle ministre connaît bien ce secteur et c’est important. Elle est une pratiquante», dira le président de la Fédé à l’endroit de la ministre, Khady Diène Gaye, nouvellement installée à la tête du Département des sports.

Me Babacar Ngom dit être prêt à donner un coup de main aux nouvelles autorités dans leur volonté de lutter contre le chômage. «J’avais toujours dit que le Xeyu ndaaw yi qu’on nous le donne nous présidents de Fédération. Je vous assure aujourd’hui, pour cette jeunesse qui arrive et qui a besoin de savoir, qui a besoin d’être encadrée, nous sommes là. On connaît l’écosystème de la jeunesse. On vit avec tous les jours», a-t-il confié. Avant de solliciter une audience avec la ministre pour qu’il puisse faire des propositions dans ce sens.

Sur le séminaire dédié aux arbitres de judo, le patron de la discipline s’en explique. «A partir des Jo de Paris 2024, il est tout à fait normal de changer, de revoir le règlement. Et pour l’instant, ce sont des moments de clarification. On va clarifier parce que dans ce cycle de quatre ans, il y a forcément des réglages à faire. Alors là on est donc en train de faire de petits réglages et de recycler en même temps. Parce qu’au niveau de la Fédération internationale de judo dont je suis membre à la Commission d’arbitrage et celle de l’Union africaine, il est tout à fait normal que chez moi, au Sénégal, qu’on puisse parler le même langage. C’est un langage qui est universel et qui appartient à tous les judokas», affirme-t-il.

A ce séminaire ont pris part des arbitres fédéraux, des nationaux, des arbitres de clubs. Une des ambitions de la Fédération étant de faire en sorte que chaque club dispose d’un arbitre, selon Me Ngom.
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