Position sur Israël-Palestine : Noo lank invite Dakar à «faire preuve de fermeté et de clarté»

Une manifestation en soutien au Peuple palestinien le vendredi prochain. C’est à quoi Noo lank appelle les Sénégalais pour «exiger la fin de l’agression israélienne et de son régime d’apartheid et d’occupation». Ce collectif, composé de partis de l’opposition et d’activistes, demande à l’Etat du Sénégal de faire preuve de « fermeté et de clarté dans sa position». «Il doit fermement condamner l’agression israélienne et envisager de fermer l’ambassade de ce pays en guise de protestation», estime cette organisation.
En effet, estime Noo lank, «le Sénégal qui se targue d’une position privilégiée dans la Oumah, ne peut pas rester insensible et garder la tête baissée comme tant d’autres pays marqués par la peur de se voir sanctionnés». Dans son communiqué, Noo lank qualifie Israël d’Etat «criminel doublé d’un régime d’apartheid, dont les bombardements de son Armée contre des civils, sans aucune mesure, ni discrimination ni précaution exigées par les conventions internationales, sont des crimes contre l’humanité».
D’après cette organisation, «son occupation de la Palestine et ses agressions interpellent toutes les bonnes consciences du monde». Cependant, constate Noo lank, pour le déplorer, «pour la énième fois, la barbarie, le racisme et la discrimination ouverte de l’Etat d’Israël sont en pleine démonstration, malheureusement tolérés par des pays arabes complices et soutenus par de puissants lobbys d’intérêt économique dans les pays européens et les Usa en particulier». Analysant la situation, Noo lank estime que «cette agression n’est rien d’autre qu’une nouvelle tentative élaborée et criminelle de chantage et d’extorsion de fonds de son allié américain et d’annexion de terres palestiniennes». Pour les membres de ce collectif, «elle vise à faire obstacle à la normalisation des relations entre les Usa, l’Europe et l’Iran qui se répercutera positivement sur la stabilité globale du Moyen-Orient et son développement économique».
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn