«La Chambre des mines du Sénégal exhorte l’ensemble des parties prenantes de l’activité d’exploitation minière, dans le territoire national en général et dans la région de Kédougou en particulier, à poursuivre un dialogue ouvert, serein et constant, afin de parvenir à des solutions consensuelles et bénéfiques à tous.» Telle est la recommandation faite par la Chambre des mines du Sénégal suite aux violentes manifestations à Khossanto, dans la région de Kédougou, le 11 septembre dernier, ayant fait deux morts et une quinzaine de blessés. Dans un communiqué, cette association privée, instituée en 2013 et regroupant une cinquantaine d’entreprises minières et sous-traitantes au Sénégal, qui a déploré ces événements douloureux, a toutefois apprécié «la célérité avec laquelle les autorités gouvernementales, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Mines et de la géologie, et celui en charge de la Promotion des droits de l’Homme et de la bonne gouvernance ont pris en charge cette affaire afin de trouver les solutions les meilleures, en bonne intelligence, avec l’ensemble des acteurs impliqués à l’échelon local». Dans la même veine, les auteurs du document déclarent que «pour sa part, la Chambre des mines du Sénégal reste résolument engagée à faciliter des échanges constructifs entre les acteurs du secteur minier national pour une meilleure harmonie et sécurité au profit de tous».
Par ailleurs, la Cdms a présenté ses «condoléances émues aux différentes familles endeuillées ainsi qu’à l’ensemble de la région, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés».
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn