Pour faire face à un déficit de 300 mille logements : La clé des bâtiments écologiques

L’énergie revêt une importance capitale pour le développement économique du pays. Pour Abdoulaye Seck, le représentant du Réseau africain des experts en efficacité énergétique, il faut en faire un moteur de développement. «Nous avons un déficit de 300 mile logements parait-il, c’est un marché de 4500 milliards F Cfa. Nous avons plus de bâtiments tertiaires et industriels à construire que ceux existants pour les 25 prochaines années : alors nous devons mettre l’accent sur le futur pour construire ou reconstruire des bâtiments économes, modernes et ergonomiques pour de meilleurs services aux usagers, que ce soit dans les hôpitaux, les universités ou les administrations», a-t-il informé.
D’après lui, «les congélateurs de seconde main importés aggravent non seulement la facture énergétique et donc les subventions, mais nous privent également de tant d’emplois qui auraient servi à monter localement des appareils labélisés sans dégrader plus la couche d’ozone».
Les industriels, poursuit-il, «avec des systèmes de cogénération, de trigénération dans les zones économiques spéciales, pourraient ainsi bénéficier de tarifs compétitifs rêvés. A 60 F Cfa/KWh, c’est bien possible», croit-il, tout en suggérant «une normalisation optimale et un dispositif d’accompagnement adéquat qui permettraient de garantir à tous les usagers, ménages, industriels, d’acquérir des appareils de qualité efficaces pour le plus grand bonheur de la Senelec et de son facteur de puissance».
Ainsi, Abdoulaye Seck invite à l’union pour accompagner le Sénégal et l’Afrique à relever les défis de l’efficacité énergétique au service de son développement, à faible émission de carbone et résilient au changement climatique.
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn