Initiatrice de GreenTech Sénégal, Mme Hapsatou Sy permet à de jeunes Sénégalais de trouver un emploi, grâce à l’initiative Pavart.Par Amadou MBODJI –

Hapsatou Sy est ambassadrice du Projet d’appui à la valorisation des ressources territoriales (Pavart). Dans ce cadre, elle fait une plaidoirie en faveur du projet auprès des autorités sénégalaises. «Le Pavart, on le demande, on le quémande, on le souhaite, on aimerait que le Pavart soit validé. Pourquoi ? Parce que c’est dans l’intérêt de toute la jeunesse. Et chaque Sénégalais doit s’accaparer de ce Pavart qui lui appartient. Le Pavart c’est la valorisation de nos ressources, de nos terres, il donne de l’emploi à nos jeunes. Donc je demande à ce que tous les jeunes s’unissent et qu’on réclame nous tous, à l’unisson, la réalisation du Pavart. Parce que c’est ça qui va changer notre pays», plaide Mme Hapsatou Sy, initiatrice de Greentech au Sénégal qui emploie des jeunes dans ce pays.
Mme Sy a fait son plaidoyer lors des portes ouvertes de la maison Hapsatou Sy, organisées le jeudi dernier pour mettre en avant l’industrialisation.  «Je suis allée chercher Green Tech en Europe. C’est l’un des leaders mondiaux en matières premières de cosmétique pharmaceutique et agroalimentaire. Je leur ai dit : «Vous pouvez venir investir au Sénégal mais il y a toujours des mais, il y a toujours des conditions. Vous devez créer de l’emploi, vous devez créer pour soutenir nos jeunes. Vous devez travailler avec les filières et non pas les court-circuiter. Nous devons accompagner toutes ces femmes, qui produisent des ressources absolument incroyables.» Donc, on a posé nos conditions, ils ont suivi. Et nous ferons ça avec les investisseurs qui viennent dans le pays.»

Hapsatou Sy entreprend depuis quelques mois, des projets pour soutenir l’industrialisation au Sénégal.  «J’ai pour mission d’identifier des investisseurs qui vont investir dans les industries créatrices d’emplois pour nos jeunes. Et faire en sorte que ces jeunes aient un avenir, parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont formés et qui n’ont pas de travail», souffle-t-elle. Mme Sy emploie de jeunes Sénégalais dans la transformation de ressources vendues à Auchan.  «Le lieu où vous vous trouvez ici, il y a une usine dedans, mais il y a aussi tout l’artisanat qu’on a mis en place. On a les mêmes lieux à Ngaparou. Et on a mis en place une vannerie, une tannerie. On va mettre un projet de pommes de terre à Orkadiéré. On collabore avec les femmes de Diaobé où on travaille le nététou qui rentre dans les 37 Auchan du pays. Parce qu’Auchan est au Sénégal, il faut qu’il achète ce que produisent les Sénégalais. Parce que ça crée de l’emploi», argue-t-elle. L’ambition qu’elle se fixe est de créer des marques championnes qui participent à pérenniser le projet.
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