Le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph-5), prévu du 15 mai au 14 juin, collectera, pour la première fois, des données liées à des maladies non transmissibles, comme le diabète et l’hypertension artérielle, a annoncé, mercredi à Thiès, Aboubacar Sédikh Bèye, Directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). «Nous (de l’Ansd) avons introduit, pour la première fois, une variable qui va collecter des données sur les maladies endémiques non transmissibles que nous connaissons maintenant (comme) le diabète, l’hypertension, etc.», a dit notamment le Directeur général de l’Ansd. Aboubacar Sédikh Bèye était venu prendre part à une «leçon de vie» sur le Recensement général de la population et de l’habitat, à l’Ecole élémentaire Route de Mbour, dans la commune de Thiès-Ouest, à quelques jours de cette opération de décompte qui sera conduite par l’Ansd du 15 mai au 14 juin, sur l’ensemble du territoire national.
«Pour la première fois, le Sénégal aura une cartographie de ces maladies», a dit M. Bèye, selon qui les données sur ces affections non transmissibles permettront d’identifier les problèmes et de trouver des solutions, avec les partenaires techniques et financiers.
Il a saisi l’occasion pour inviter les élèves à sensibiliser les parents et le voisinage sur l’importance du recensement et de réserver un bon accueil aux agents recenseurs, pour leur donner des informations exactes.
Le Sénégal a organisé son premier Recensement général de la population en 1976, et le dernier en date a eu lieu en 2013.
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Le traitement des maladies cardiologiques coûtent excessivement cher au Sénégal, de la consultation au plus courant des médicaments.
Je serais enclin de croire que l’état ne subventionne aucun médicament et appareil de la cardiologie.
Demander froidement à un malade du cœur de débourser 1,5 à 3 millions de francs pour l’achat d’un appareil cardiaque(pacemaker), c’est le condamner à mourir.
En outre tous les services cardiologiques dans les nouveaux hôpitaux sont relégués presque au dernier rang des investissements et des services.
Ces maladies cardiovasculaires se placent au deuxième rang des maladies les plus fréquentes au Sénégal et dans le monde. Aussi ces maladies atteignent de plus en plus de jeunes.
Nos cardiologues font certes, beaucoup d’efforts mais les moyens dans le public et même dans le privé font largement défaut.
L’échographie est certes importante mais n’est que exploratoire elle ne traite pas dans le fonds les maladies cardiologiques.
Un hôpital à vocation cardiologique est une vraie demande sociale dans ce pays, où les priorités semblent être oubliées quand on construit un centre sophistiqué de Procréation médicalement assistée ou un centre de grands brûlés, au grand Dame des nombreux morts de la cardiologie et de la neurologie. Chaque sénégalais à un parent ruiné avant ou après la mort par problème cardiologoque d’un proche.
Le plaidoyer fort doit être porté par les cardiologues auprès du Ministre de la Santé et surtout du Président de la République, qui innove en matière de santé publique.
Parlez parlez parlez et sans cesse, les malades du cœur souffrent et meurent en très grand nombre au Sénégal.