Le maire de la commune de Tambacounda veut accompagner les femmes de sa commune dans l’accès aux crédits. Pour cela, Papa Banda Dièye a signé une convention de financement d’un montant de 100 millions de francs Cfa avec l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-imcec). «1000 femmes sont ciblées dans un premier temps. Avec une possibilité de voir le nombre augmenter, si le taux de remboursement est encourageant. Déjà, la mairie a pris l’engagement de prendre en charge tous les frais de dossiers et tous les intérêts que devaient payer les femmes. Si un tel acte est posé, c’est parce que nous sommes conscients que le développement économique de la commune repose sur les femmes», a déclaré l’édile de la commune de Tambacounda.

Lequel promet de «respecter à la lettre ses engagements et de veiller à l’utilisation rationnelle des crédits et au rythme des remboursements, afin que d’autres femmes puissent aussi bénéficier des financements».

Car, considère-t-il, «l’Etat à lui seul ne peut pas trouver de l’emploi pour tous. Les collectivités territoriales doivent l’accompagner dans ce sens. C’est fort de cela et pour être en phase avec nos engagements dans le cadre du plan d’action communal que nous posons de tels actes. Si 1000 femmes sont financées et accompagnées, ce sont plusieurs milliers de personnes qui sont soutenues», explique Papa Banda Dièye.  Le Directeur général de l’institution financière chargée de mettre en œuvre le programme dira saluer l’initiative du maire. «C’est rare de voir un maire prendre de tels engagements», a-t-il reconnu. Avant de promettre tout son engagement pour la réussite de l’initiative. Notre institution, assure-t-il, «outre la mise à disposition des fonds aux femmes, veillera à les accompagner dans la formation. Nous nous engageons ici, devant le maire, à accompagner les bénéficiaires par des sessions de formation afin de pouvoir mieux utiliser les crédits reçus».

Les bénéficiaires, heureuses, ont pris l’engagement d’utiliser à bon escient les financements, afin que d’autres groupes et groupements de femmes puissent eux aussi en bénéficier.
Par Abdoulaye FALL(Correspondant) – afall@lequotidien.sn