Le bureau régional du Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cedeao (Repsfeco) a dans une déclaration condamné «la violence et l’insécurité humaine devenues des phénomènes récurrents ayant atteint des proportions alarmantes et dangereuses».
Dans un document signé par la présidente de ce réseau, Diago Diagne Ndiaye, l’on rappelle les évènements tragiques du samedi 15 juillet 2017 au stade Demba Diop qui ont fait 8 morts et environ 88 blessés graves, de même que le drame du 25 avril 2017 à Bettenty avec le chavirement d’une pirogue ayant coûté la vie à 21 femmes. Tout en exprimant sa profonde tristesse, le Repsfeco lance un appel «à l’ensemble des acteurs du monde sportif et électoral, des forces de défense et de sécurité et des communautés» pour que soit promue une «culture de la cordialité, du fair-play, de la discipline, de la non-violence et de la tolérance dans toutes les activités». Dans leur déclaration, les femmes membres dudit réseau disent être persuadées que «seules des actions d’urgence énergiques et immédiates de la communauté internationale peuvent apporter, sans délai, une solution durable pour la paix et la sécurité de nos populations». Ainsi, elles ont décidé de s’engager «pleinement dans cette croisade contre l’élimination de toutes les formes de violences et violations sur toute l’étendue du territoire sénégalais et ouest-africain».
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