Ce mardi s’ouvre à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine, la 39ème Assemblée générale ordinaire de l’instance continentale. Une assise avec pour point d’orgue, les élections, prévues jeudi, à la tête de l’organisation.
Président depuis 1988, Issa Hayatou se représente. Le Camerounais, homme de plusieurs changements au sein du football africain, n’est plus vraiment en odeur de sainteté. En témoignent les nombreux appels sur le continent à une alternance à la tête de la Caf. Mais toujours aussi droit dans ses bottes, M. Hayatou s’avance vers un nouveau sacre.
Les signatures commerciales avec Lagardère et Total, les dernières augmentations des dotations des différentes compétitions continentales, le nouveau format des coupes passant de 8 à 16 en phase de groupes et les finances saines de l’institution sont les arguments pour un nouveau bail de Hayatou.
En face, son challenger, Ahmad, est très peu connu. Président de la modeste Fmf (Fédération malgache de football), le dirigeant est le seul à se dresser sur la route de Hayatou mais sans grande conviction, indiquent plusieurs observateurs. Cependant, il peut compter sur le soutien de la Cosafa (Conseil des fédérations d’Afrique australe) forte de 14 membres, qui lui a assuré publiquement ses votes. Que propose-t-il concrètement ?
«Il y a encore un grand décalage sur tous les plans entre les compétitions européennes et africaines. L’Afrique présente des potentiels énormes, mais la gestion et les investissements financiers font défaut. Les budgets des fédérations sont souvent inférieurs à ceux des plus grands clubs africains. Si je suis élu, je veux allouer davantage de budget pour les petites fédérations qui ont des problèmes. Le président de la Caf doit se déplacer dans tous les pays africains car le football doit être un levier de développement socio-économique et culturel. Il faudra aussi chercher à diversifier les disciplines, (…)», a-t-il confié à l’Afp notamment.
Avec Africa Top Sports
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