Pour prévenir les mauvais traitements des détenus dans les commissariats et les prisons : L’Onlpl prévoie une série de visites dans la région de Thiès

Du 14 au 18 septembre 2020, l’Observateur national des lieux de privation de liberté (Onlpl), en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest (Brao)-Dakar, va se déployer dans la région de Thiès. Dans un communiqué, le service communication de l’Onlpl informe qu’à l’occasion de ce séjour, «l’Observateur national Josette Marceline Lopez Ndiaye et son équipe» vont effectuer «des visites dans les lieux de privation de liberté de la région de Thiès pour le monitoring des conditions de détention pour prévenir la torture, les mauvais traitements des détenus, surtout en cette période de la pandémie au Covid-19». Il s’agira aussi, selon le chargé communication de la structure, de «voir si le respect des standards internationaux est effectif». Dans le programme, il est également prévu «la tenue d’un atelier de renforcement de capacités des agents d’exécution des lois de la région pour mieux les conscientiser sur les conséquences de la torture et des mauvais traitements exercés sur les détenus qui mettent en cause non seulement leurs responsabilités disciplinaires mais aussi leurs responsabilités pénales».
Dans son document, Abdou Gilbert Niassy souligne qu’à travers «cette mission, l’Observateur national vise à contribuer, dans ce contexte de Covid-19, à une meilleure prévention de la torture et à l’amélioration des conditions de vie des personnes privées de liberté». Ainsi ajoute-t-il «au terme de son programme d’activités dans la région de Thiès, l’Observateur national va émettre des rapports dans lesquels seront formulés des avis ou recommandations adressés aux autorités compétentes».
Par ailleurs, l’Onlpl précise que cette activité se déroule après les visites organisées dans la région de Saint-Louis en juin 2020, dans les Maisons d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès, Diourbel, Mbour, Dakar ainsi que dans certains commissariats de police et brigades de gendarmerie.