Le Mouvement action solidaire (Mas), lancé il y a plus d’un an à Sédhiou (sud), ambitionne de «prolonger l’action publique par des initiatives locales» à travers toute l’étendue de la Casamance naturelle, incluant également les régions de Kolda et Ziguinchor, a indiqué son président, Jean-Pierre Senghor. «Le Mouvement action solidaire est une association d’actions citoyennes qui ambitionne de se déployer sur l’ensemble de la région naturelle de la Casamance qui comprend les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor», dans le but de «prolonger l’action publique par des initiatives locales», a expliqué M. Senghor.
M. Senghor, ministre-conseiller à la présidence de la République et secrétaire exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire (Cnsa), intervenait dimanche à Ziguinchor, en marge de la finale de la coupe départementale du championnat populaire dit «navétanes» dont il était le parrain. «D’habitude, les sièges des mouvements se trouvent à Dakar. Nous, nous avons choisi d’installer le siège de Mas à Sédhiou qui est ma ville de naissance. Depuis plus de cinq ans, nous menons des activités pour intéresser notamment les filles aux filières scientifiques. Mais nous avons créé Mas depuis plus d’un an», a signalé le secrétaire exécutif du Cnsa.
«Nous avons apprécié l’état d’esprit de la jeunesse de Ziguinchor et surtout leur fair-play (…), nous avons signé un bail avec les jeunes de la Casamance parce que la partie sud du pays, compte tenu de ses immenses potentialités, est une chance pour le Sénégal», a-t-il souligné en présence du président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), Benoit Sambou, ainsi que d’autres responsables politiques.
M. Senghor, évoquant le contexte sécuritaire dans la zone sud du pays, en proie à une rébellion armée de plus de 39 ans, a jugé «irréversible» la dynamique de paix en Casamance, «où les investissements publics et les projets ne peuvent se réaliser que dans un climat serein».
Aps