Le décret 2015-145 du 4  février 2015 et la Convention cadre Etat/ONG ont fait l’objet de partage hier au cours d’un atelier organisé par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Con­gad). Divers acteurs d’Or­gani­sations de la société civile (Osc) ont participé à cette rencontre pour s’approprier les éléments constitutifs des documents susmentionnés portant sur les modalités d’intervention des ONG et qui constituent un nouveau mécanisme nécessitant une appropriation et un suivi  efficient à tous les niveaux.  «Nous avons invité des partenaires étatiques de  niveau plus pertinent  pour qu’ils nous expliquent les tenants et aboutissants de ce document, car quand nous comprendrons, nous saurons mieux agir», a expliqué Kader Ndiaye, coordonnateur du Programme d’appui aux  initiatives citoyennes de la société civile à Congad. Pour les acteurs, les documents discutés constituent un nouveau cadre juridique qui nécessite, pour sa mise en œuvre efficiente à l’échelle locale, un cadre permanent entre les Ong, l’Administration territoriale et les collectivités locales. «A travers ce décret, le gouvernement du Sénégal renforce le statut des Ong, clarifie les procédures, fait en sorte qu’elles s’intéressent à d’autres champs d’activité en relation avec l’Etat, comme des questions de protection sociale, de sécurité pour lesquelles elles doivent appuyer l’Etat», a dit Kader Ndiaye.
Alors qu’elles jouent un rôle important dans divers secteurs de la vie nationale et participent  au côté du gouvernement, de ses partenaires et communautés de base à l’élaboration, la mise en œuvre  et le suivi des politiques et programmes de développement, les Osc rencontrent des difficultés d’ordre institutionnel et financier pour dérouler leur programme.  Difficultés qui ont pour nom la  lourdeur pour l’obtention d’agrément et la mobilisation des ressources financières.  Ce qui limite leurs champs d’intervention auprès des couches défavorisées.
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