Pr Kharouna Talla, directeur des Affaires pédagogiques de l’Ucad : «Le fonctionnement des amicales doit être régulé»

«Le principal enjeu dans ces luttes pour le contrôle des amicales, c’est l’argent. Nous pensons que c’est par rapport à ces éléments que les étudiants se battent pour accéder aux opportunités qu’offre l’amicale. Il y a aussi les hommes politiques qui les instrumentalisent. Cela permet à ces étudiants d’être influents. N’oublions pas que nous avons plus de 80 mille étudiants venant d’horizons différents. Ce sont des enjeux pour ces politiciens. Il faudrait réguler le fonctionnement des amicales. Au départ, les amicales, c’était pour aider les étudiants à réussir, mais pas pour chercher de l’argent. C’est pour combattre cela que le Conseil restreint de l’Ucad a jugé nécessaire de mettre un règlement intérieur. Ce fonctionnement des amicales doit être régulé par rapport aux Dip, prestations et subventions que reçoivent les commissions sociales. La plupart des étudiants qui s’agitent dans les amicales n’ont plus droit à être à l’Université. C’est aussi un autre problème. Ces gens sont là pour obtenir des privilèges.»