Pr Mamadou Badji, qui remplace à la tête de de l’université Assane Seck de Ziguinchor Pr Kéba Courfia Diawara, devra remettre l’autorité rectorale au cœur de cette institution souvent secouée par de nombreuses grèves.

Le changement de recteur à l’université Assane Seck de Ziguinchor est commenté de façon retenue au sein de l’institution. Réagissant à ce nouveau changement à la tête de leur institution universitaire, enseignants du Saes et l’Amicale des étudiants de l’Uasz refusent pour l’heure de s’appesantir sur les raisons du départ du Pr Kéba Courfia Diawara et se disent prêts à travailler avec le nouveau recteur. Toutefois, aux noms du Saes et de l’Amicale des étudiants de l’Uasz, Ndiémé Sow et Ibrahima Diouf plaident pour la restauration de l’autorité au sein de leur institution universitaire. Une manière pour eux d’inviter le nouveau recteur à transcender les difficultés liées à la prise en charge de leurs plateformes revendicatives et à la relance des chantiers aujourd’hui à l’arrêt : et ce, pour une décrispation du climat social au sein de l’espace universitaire plombé par des grèves et mouvements d’humeur récurrents.
En tout cas, Pr Mamadou Badji, qui succède au Pr Kéba Courfia Diawara, devient ainsi le 4ème recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz). Le Pr Badji est originaire du village de Sindian, département de Bigno­na, où il est né en 1961. Son parcours académique force le respect : Docteur en droit de l’université Pierre Mendes France Grenoble 2 (1998), assistant stagiaire d’histoire du droit, de 1996 à 2001, maître de conférences agrégé. Le nouveau recteur est professeur titulaire d’histoire du droit, des institutions et des idées politiques de classe exceptionnelle.