Le deuxième variant britannique du Covid-19, dernièrement détecté au Sénégal, s’illustre par la vitesse de sa propagation, a souligné lundi le Professeur Souleymane Mboup, président de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) de Diamniadio. «Ce nouveau variant britannique qu’on a trouvé est caractérisé par sa vitesse de propagation. On a vu que sa propagation est 70% plus rapide que le précédent», a-t-il indiqué. Il s’exprimait en marge de l’ouverture d’une session de formation sur les Nouvelles générations de séquençage (Ngs), groupe Vih du Réseau ouest africain de recherche sur la tuberculose, le Sida et le paludisme. «Ce variant existe et circule au Sénégal. Il circule à bas bruit, c’est-à-dire que le fait de ne pas le trouver ne signifie pas qu’il n’est pas là», a expliqué le Professeur Mboup.
L’institut de recherche qu’il dirige a annoncé samedi dernier avoir isolé chez une patiente sénégalaise un deuxième variant du Covid-19, détecté pour la première fois au Royaume-Uni. Ce deuxième variant comporte huit mutations, comparé au premier qui en avait six, selon ledit institut qui avait, le 28 janvier, signalé la présence au Sénégal d’un variant du nouveau coronavirus découvert au Royaume-Uni.
Aps