Lors d’une conférence de presse,  relayée par les journaux Le Quotidien, 24 h et Sud Quotidien, l’Association des acteurs de l’industrie musicale» (Aim) a abordé un certain nombre de questions sur lesquelles il nous paraît utile d’apporter à l’opinion les éclaircissements suivants :
1) Le ministre de la Culture et de la communication leur aurait refusé une audience
Soulignons d’abord que l’accessibilité et la disponibilité constante de Monsieur M. Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de communication ne sont plus à démontrer. Tous ceux qui le connaissent en portent témoignage : il a gardé les réflexes de l’acteur culturel qu’il a été, faisant de lui un membre du gouvernement toujours présent aux côtés des acteurs relevant de son département et, plus généralement, de tous les citoyens qui souhaitent le rencontrer. Sur la demande d’audience soumise par l’Aim, nous précisons qu’une lettre réponse du ministre de la Culture et de la communication, en date du 30 mars 2016, a aussitôt été adressée aux expéditeurs. Ceux-ci ont été félicités de la création de leur structure, et encouragés à se rapprocher de la direction des Arts pour la préparation d’une rencontre.
En effet, il est toujours recommandé aux acteurs de se rapprocher des services techniques pour préparer une fiche d’audience afin d’assurer une bonne tenue de la rencontre et un meilleur suivi des décisions qui en découleraient. A ce jour, des calendriers inconciliables de part et d’autre, auxquels s’ajoutent des discussions non abouties sur le format de la rencontre, n’ont pas encore permis d’organiser cette audience. Cependant, le département reste dans les mêmes dispositions pour l’aboutissement de ce processus.

2) L’Aim n’aurait pas bénéficié de subventions contrairement à d’autres organisations
Accompagner la structuration des organisations et associations professionnelles qui facilitent les missions du département est une préoccupation constante de Monsieur le ministre Mbagnick Ndiaye. Ces structures ont toujours existé et il s’en crée chaque année de nouvelles. Ce qui a pour conséquence une augmentation du nombre des requérants et donc, une diminution  significative de la part devant revenir à chacun.  Il est donc nécessaire de repenser la logique d’intervention publi­que et de trouver la façon la plus appropriée d’accompagner ces dynamiques. Pour cela, des critères objectifs ont été dégagés, parmi lesquels la reconnaissance juridique et la production des rapports d’activités des trois (3) dernières années. La subvention étant interprétée au niveau du département comme un financement qui procède de la reconnaissance par la tutelle, du caractère d’intérêt général d’un projet.
L’Aim, créée en 2016, ne pouvant se prévaloir, comme bilan, que de l’organisation d’un plateau le jour de la Fête de la musique, du reste accompagné et soutenu financièrement par le département, ne pouvait malheureusement bé­né­ficier d’une subvention contraire aux critères établis et au détriment des entités en règle. Quant aux jugements de valeur sur les associations bénéficiaires et autres structures ne relevant pas de notre responsabilité directe, nous laissons aux concernés la latitude de répondre du bien-fondé de ces allégations. Le ministère de la Culture et de la communication reste plus que jamais dans les mêmes dispositions d’accompagnement des associations et organisations professionnelles qui contribuent à la réalisation de ses missions dans le cadre de sa nouvelle stratégie de management symbolisée par le « faire-faire » pour l’avènement d’industries culturelles et créatives performantes, gage de la matérialisation des ambitions que porte le Pse pour ce secteur.
La Direction des Arts