L’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) s’inquiète des conséquences de la longue grève des inspecteurs sur le système éducatif. Pour l’Useq, «des négociations sérieuses et concluantes s’imposent pour sortir au plus vite de cette crise qui porte gravement préjudice aux élèves-maîtres en formation dans les Crfpe, aux milliers d’instituteurs adjoints candidats à l’examen pratique du Cap». Déplorant cette situation, elle trouve «inadmissible d’escamoter la formation initiale des élèves-maîtres et de chambouler l’échéance du traitement des milliers de dossiers de reclassement en attente depuis des années». Analysant la situation, ces syndicalistes soutiennent que le gouvernement est en train de créer «les conditions de non-respect de certains des accords (avec les syndicats d’enseignants) signés le 30 avril 2018». Par la même occasion, soulignent-ils, «le gouvernement endosse la responsabilité de perturbations susceptibles de découler logiquement des conséquences de la longue lutte des inspecteurs de l’éducation». Les syndicats réunis autour de cette organisation regrettent le «dilatoire inacceptable depuis six mois» du gouvernement qui «tergiverse et louvoie dans le traitement de la plateforme revendicative du Siens dans le cadre de négociations interminables». L’Useq, qui condamne ainsi «l’attitude des autorités», exprime sa solidarité à la lutte du Siens et exige «du gouvernement la finalisation au plus vite des négociations pour mettre fin à la crise, avant qu’il ne soit trop tard».
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