La mini-tournée en Espagne (26-30 décembre) renvoie l’Equipe de la Tunisie, premier adversaire de celle du Sénégal à la Can 2017 (14 janvier-5 février), à ses interrogations sur la crédibilité de sa défense à trois axiaux. Et à deux semaines de la compétition, la défense va mal, écrivent des médias tunisiens. «Trois buts encaissés mercredi dernier devant la sélection catalane (3-3, le 28 décembre), trois autres pris vendredi au stade San Mames de Bilbao (1-3, le 30 décembre) face au Pays basque. Cela fait beaucoup quand bien même il faudrait admettre que l’opposition était de qualité», rapporte l’un des médias en question.
Interrogé, l’entraîneur adjoint de la Tunisie, Hatem Missaoui, pointe du doigt «le mauvais glissement et le placement déficient des défenseurs, avec une couverture insuffisante quand il s’agit de défendre sur un renversement de jeu et une conclusion côté opposé». «Mais nous aurons deux rencontres pour remédier à ces erreurs défensives qui ont tendance à se répéter. Dans les deux derniers tests (Ouganda, le 4 janvier, et l’Egypte, le 8 janvier), nous allons hériter d’un profil d’adversaire tout à fait différent et plus en rapport avec ce qui nous attend à la Can. Il faut profiter des tests ougandais et égyptien pour remédier à ces lacunes», conclut l’adjoint de Henri Kasperczak, le sélectionneur de la Tunisie.
Les médias tunisiens affirment que l’équipe de leur pays a intérêt à faire face à «la condition athlétique des joueurs africains». «Si on revoit les films des deux matchs disputés en terre espagnole, on constate que les six buts ont été encaissés de la même manière. Sur des accélérations sur les couloirs des attaquants adverses, nos latéraux ont été pris de vitesse, faute de condition athlétique conséquente», constate un journal tunisien.
L’un des médias de la Tunisie loue les bonnes performances de Youssef Msakni, auteur de trois buts contre la sélection catalane, qu’«on redécouvre, agréablement du reste au summum de son art». Les médias tunisiens semblent avoir oublié que la défense de leur pays a joué sans son patron, Aymen Abdennour, qui évolue au Fc Valence (Espagne).
Avec Aps