Pour la Présidentielle de 2024, l’Alliance des forces de progrès ne s’est pas encore décidée et a rappelé à l’ordre ses membres qui, comme Alioune Sarr, ont annoncé vouloir se lancer à l’aventure. Elle a réaffirmé son ancrage dans Bby.

Par Malick GAYE

L’Alliance des forces de progrès (Afp) salue et soutient les initiatives du Président Macky Sall, «qui a invité toutes les forces vives de notre pays à la table du dialogue, dans l’esprit de notre tradition et de notre culture».
Comme par le passé, le parti dirigé par Moustapha Niasse s’impliquera pour que les objectifs du dialogue soient poursuivis et atteints. «Il s’agit d’abord d’arriver à un apai­sement susceptible de faciliter un environnement propice à l’organisation d’élections li­bres et transparentes, pour que les plans de dévelop­pement en faveur des popu­lations se déroulent sans sou­bresauts préjudiciables à l’économie et à la stabilité de notre pays.»

A la question de savoir si les Progressistes vont présenter un candidat à la Présidentielle de 2024, le parti de Moustapha Niasse ne s’est pas encore décidé. «En ce qui concerne les velléités de certains cama­rades qui se sont embarqués dans une échappée solitaire irrationnelle, l’Alliance des forces de progrès réaffirme avec force et clarté que sur la question des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024, le parti ne s’est pas encore prononcé. En temps utile, ce dossier fera l’objet d’un débat démo­cratique dans les instances appropriées, débat à l’issue duquel la décision du parti sera rendue publique», lit-on dans le document. Qui a informé que «toute tentative de cultiver la confusion, en la matière, relève de l’escroquerie politique qui n’engage que ses auteurs. Si le Rubicon est franchi, l’Afp prendra fer­mement les mesures qui s’imposent, conformément à son attachement aux valeurs républicaines qui ont toujours été sa ligne de pensée et d’actions». Ce qui sonne de manière claire et nette comme un désaveu pour Alioune Sarr, qui mobilise partout des soutiens pour sa candidature à la Présidentielle, sous la bannière de son parti. Une fois de plus, son leader lui fait comprendre qu’il ne recevra pas son adoubement.
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