Le Comité ad hoc de facilitation milite pour une élection présidentielle apaisée. La structure a émis une doléance qui consiste à demander que l’accès du fichier électoral soit étendu à toutes les parties prenantes à cette élection du 25 février prochain. Par Amadou MBODJI –

Après avoir fait l’état des lieux du contexte pré-électoral lors de sa session du 11 janvier 2024, le Comité ad hoc de facilitation a rencontré les différentes parties prenantes du processus électoral.

«La rencontre, le 17 janvier 2024, avec les 43 candidats recalés à l’étape des parrainages, a permis de recenser tous les dysfonctionnements qui ont affecté le contrôle des parrainages, ainsi que les récriminations des acteurs politiques. A cet égard, les points d’attention ont porté sur le fichier électoral, le logiciel, l’encodage et le nombre inquiétant d’électeurs (+ de 900 000 électeurs) qui seraient déclarés non identifiés», rapporte la même source citée par Senego.

Les échanges du 19 janvier 2024 avec le ministre de l’Intérieur ont été l’occasion d’évoquer les dysfonctionnements relevés par les acteurs politiques dont les dossiers de parrainage ont été rejetés, selon le communiqué.

Au sortir de ces rencontres, le Comité ad hoc de facilitation s’est fixé comme objectif d’encourager tous les acteurs, parties prenantes au processus électoral, à une concertation sur les différents points de discorde afin de restaurer la confiance et d’aller à une élection transparente et apaisée. A cet effet, le souhait du comité est de voir les autorités «mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes, le fichier électoral, ainsi que de la carte électorale ; d’organiser dans les plus brefs délais et dans la mesure du possible, un audit-certification du fichier pour garantir la participation de tous les électeurs».

Le Comité ad hoc de facilitation invite aussi les autorités à «prendre toutes les dispositions utiles pour que tous les candidats en lice puissent bénéficier d’une égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité, conformément à l’article L.30 du Code électoral». Mais aussi «de prendre les dispositions pour assurer la sécurité des candidats en lice et de garantir toutes les conditions requises pour une situation postélectorale apaisée», selon les termes du comité en direction des autorités.
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