Au sein des milieux diplomatiques, c’est le soulagement. «C’est une étape très importante», se réjouit un ambassadeur. Le bras de fer final est évité. Pour autant, le choix de Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat de la majorité présidentielle en Rd Congo suscite un certain malaise. «Un choix logique, mais problématique», résume une source onusienne. D’abord, l’ex-ministre de l’Intérieur est sous sanction de l’Union européenne pour entrave au processus électoral. Comment donc traiter avec lui s’il était élu et que les sanctions étaient renouvelées à leur échéance en décembre prochain ? Problématique aussi, car potentiellement «il représente le scénario du dauphin provisoire», explique une autre source qui craint le scénario d’une succession à la Poutine, cette fois qui verrait le Président Joseph Kabila partir en apparence pour mieux revenir plus tard.
rfi.fr