Les premières cartes nationales de presse ont été remises hier aux journalistes et techniciens des médias. 166 dossiers ont été déposés dont 138 en présentiel et 28 sur la plateforme en ligne, pour l’octroi de la carte nationale de presse auprès de la Commission présidée par Daouda Mine. Quelque 37 cartes ont été déjà traitées et distribuées aux ayants droit et 84 autres cartes seront examinées et distribuées, le 15 juin prochain à l’occasion de la deuxième session.Par Ousmane SOW

– Dans le processus de mise en œuvre des réformes visant à assainir le secteur de la presse, des cartes ont été remises hier par le ministre de la Culture et de la communication, Abdou­laye Diop. En effet, de manière symbolique, les toutes premières cartes nationales de presse ont été remises à quelques journalistes et professionnelles du secteur des médias. D’après le ministre de la Culture et de la communication, cette carte, instituée par la loi portant Code de la presse, est la preuve d’un engagement commun d’assainir, de protéger et de renforcer la profession de journaliste et technicien des médias. «D’ici quelque temps, la nouvelle carte sera exigée pour prouver la qualité de journaliste ou technicien des médias à l’occasion de l’établissement d’actes administratifs. Elle sera aussi demandée aux reporters pour un accès libre aux lieux et espaces d’évènements ou de manifestations publiques représentant un intérêt médiatique. Elle permettra également aux journalistes d’exercer convenablement leur profession mais aussi elle confère des avantages», a affirmé le ministre Abdoulaye Diop. Par ailleurs, il a rappelé que cette nouvelle carte est désormais le seul document officiel qui donne la qualité de journaliste ou de technicien des médias. Le ministre a, à cette occasion, invité les journalistes et techniciens des médias à faire preuve de vigilance et de rigueur et d’aller s’inscrire pour en disposer. Dans le cadre de la coopération, il ajoute que «celui qui ne détient pas la nouvelle carte ne pourra non seulement pas bénéficier du statut de journaliste et de ses avantages mais, il court le risque en cas de dérives, de ne pas pouvoir jouir de la protection que la loi garantie aux professionnels de la presse», a laissé entendre M. Diop, ajoutant que toutes les dispositions seront prises pour que toutes les institutions, toutes les organisations nationales et internationales, les représentations diplomatiques soient informées de la réalité de la nouvelle carte nationale de presse et de son entrée en vigueur dès que la commission avancera dans son travail. Cependant, la commission a recalés 52 dossiers. «Nous demandons aux journalistes de se rapprocher de la commission pour l’obtention de cette nouvelle carte pouvant nous aider à assainir le secteur des médias», a déclaré Daouda Mine, président de la commission de la carte nationale de presse et journaliste au Groupe Futurs médias (Gfm).
Stagiaire