Entre 2017 et 2018, aucune demande de prêt n’a été satisfaite, malgré une nette augmentation des demandes formulées par les agents de l’Etat, selon le rapport.
Par ailleurs, il est constaté que la subvention destinée au compte de prêts aux particuliers (Dmc) n’a pas été ordonnancée. Cette situation perdure depuis la gestion 2016, constate la Cour des comptes.

Le nombre de demandes en attente de traitement au 31 décembre 2018 est estimé à 37 614 dossiers. La valeur des demandes en attente de traitement au 31 décembre 2018, évaluée à 150 milliards 456 millions de francs Cfa. Ce chiffre, d’après la Cour des comptes, est estimé sur la base d’un prêt moyen de quatre millions de francs Cfa par agent.

Pourtant, souligne l’organe de contrôle, «le compte «Prêt aux particuliers» a été doté de 12 milliards 950 millions de francs Cfa pour 2018».

Le ministère des Finances et du budget explique cette inexécution des crédits affectés aux demandes de prêts en 2017 et 2018, «par le choix de l’Etat de trouver une alternative pour la prise en charge des prêts au logement». Dès lors, il est envisagé «l’implication du système bancaire dans les prêts au logement. A cet effet, les prêts au logement accordés par l’Etat à ses agents, à travers un schéma soutenable par les finances publiques qui permet de résorber le stock des demandes en instance en 2017. L’option retenue est la bonification des prêts au logement consistant à l’octroi des prêts par les banques partenaires et une prise en charge des intérêts par l’Etat».
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