Prévention des inondations : Le ministre de l’Intérieur tente de mettre en place des digues

Il faut réduire les risques d’inondations dans la partie Est du pays. Cette année, l’Etat ne veut pas être surpris par ce phénomène. Le ministre de l’Intérieur a initié des tournées dans les régions de Tambacounda et Kédougou pour faire une évaluation de la situation. Après l’étape de Kédougou, il a organisé un Comité interterritorial régional de développement à Tambacounda pour faire le point.
Mardi, Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a présidé, à Tamba, un Conseil interterritorial régional de développement. L’objectif, explique-t-il, est d’évaluer les mesures prises pour faire face à d’éventuelles inondations. Cette année, l’Etat semble avoir pris les devants pour éviter d’être surpris par d’éventuels débordements du fleuve. «Nous nous y sommes pris très tôt cette année pour nous projeter dans la préparation de l’occurrence de ce phénomène. Il n’est plus question de risques d’inondations, mais de fortes probabilités, quasi sûres de l’occurrence d’inondations. Cela, si l’on s’en tient aux prévisions météorologiques. C’est pourquoi des instructions sont données aux autorités administratives pour préparer la riposte en trois séquences. Il faut, dans un premier temps, mettre en place un comité de veille et de suivi à tous les niveaux (région, département, arrondissement), afin de pouvoir mieux déceler les signes d’alerte et mobiliser les moyens nécessaires pour la riposte…», note-t-il.
Par ailleurs, concernant la mesure d’interdiction de l’orpaillage clandestin, le ministre a témoigné de sa satisfaction. «Globalement, la mesure a été bien appliquée. Beaucoup de matériels ont été saisis par les Forces de défense et de sécurité. Plusieurs personnes ont été interpellées et remises à la Justice. Ce qui montre qu’un bon travail a été fait par les Forces de défense et de sécurité. Il faut que ça continue», a-t-il exhorté.
Toutefois, il a reconnu que des concertations doivent encore être menées avec les élus locaux, les acteurs eux-mêmes, pour trouver des solutions pérennes qui vont tourner autour d’une meilleure organisation de l’orpaillage, de mesures d’accompagnement des populations pour qu’elles puissent s’approprier les questions économiques et écologiques que pose l’orpaillage.
Sur la sécurité collaborative, l’objectif était de sensibiliser les autorités administratives sur le rôle qu’elles doivent jouer sur les trois piliers de la sécurité, à savoir la sécurité publique, civile et le renseignement. Sans oublier la protection des personnes et des biens, la liberté d’action des pouvoirs publics et la continuité du service public. «C’est sur cela que nous les attendons, a martelé le Général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Nous comptons sur eux pour jouer un rôle d’animation et d’impulsion, aussi bien auprès des Fdsut que de toutes les autres parties prenantes de la société. Pour ensemble gagner le pari de la sécurité.»