Mieux vaut prévenir que guérir. L’Afrique prend très au sérieux cet adage populaire en anticipant sa lutte contre les conséquences du changement climatique. C’est dans ce sens que Enda Tiers Monde, Enda Energie, Enda Santé ont signé ce samedi, des conventions avec les organisations de la Société civile pour prévenir ces risques climatiques par rapport à la santé des populations. Elles concernent 9 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit, entre autres, du Mali, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, du Ghana, du Tchad, du Burkina-Faso et de la Côte d’Ivoire qui ont chacun présenté un projet dans ce sens. L’objectif de ces conventions est d’appuyer les organisations communautaires dans leur lutte contre les dégâts sanitaires et économiques qu’engendrent les phénomènes climatiques.
«Nous sommes ici pour financer des projets sur l’impact du changement climatique sur la santé. Nous sommes ici parce que le financement pour le changement climatique et son impact sur la santé ne résolvent pas assez les questions de l’adaptation. Aujourd’hui, seulement 5% du financement du changement climatique vont vers des questions d’adaptation et seulement 1% sur des questions de santé. Nous sommes ici pour financer des projets qui aident les populations locales à accroître leur résilience sanitaire pour faire face à l’impact du changement climatique», indique Mme Vanina Laurent-Ledru. D’après la Directrice générale de la Fondation Sanofi, ce sont 23 projets qu’ils financent cette année. Ainsi, la Fondation Est a pris l’engagement de financer l’impact du changement climatique et la résilience sanitaire à hauteur de 42 millions d’euros jusqu’en 2030.
Ces projets inscrits sur le long terme sont choisis, d’après Vaniva Laurent-Ledru, sur la base de l’Indice de l’Université Notre Dame qui est l’indice de vulnérabilité au changement climatique.
«Nous prenons les pays en fonction de leur vulnérabilité au changement climatique. Nous finançons des programmes dans toute l’Afrique, l’Asie du Sud-Est et aussi dans les îles les plus vulnérables», précise-t-elle.
Une démarche appréciée par les porteurs de projets venus des différents pays cités.
Par J. GOMIS – justin@lequotidien.sn