L’Observateur national des lieux de privation de liberté (Onlpl), après avoir effectué une visite inopinée et deux visites simultanées dans des lieux de privation de liberté au cours du mois de mars, dit compter sur la collaboration de tous les citoyens, dans le cadre de sa mission qu’il compte intensifier avec la levée de l’état d’urgence sanitaire.
Dans un communiqué, l’Onlpl annonce avoir effectué lundi «deux visites simultanées au Commissariat de police des Parcelles Assainies à Dakar et à la Maison d’arrêt pour femme (Maf) de Rufisque», après une «visite inopinée» à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) du Cap Manuel le 4 mars dernier.
Il rappelle que ces visites s’inscrivent dans le cadre de sa mission de contrôle des conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté et de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
«L’Observateur national, en tant qu’autorité administrative indépendante, qui exerce sa mission sans recevoir d’instruction d’une quelconque autorité, poursuit ses activités dans les lieux de privation de liberté qu’il compte intensifier avec la levée de l’état d’urgence sanitaire», peut-on lire dans ce communiqué.
Le texte ajoute que dans cette perspective, l’Observateur national des lieux de privation de liberté «tient à réaffirmer son engagement pour que des lieux de privation de liberté soient plus humanisés en rappelant que perdre sa liberté n’est pas perdre sa dignité et que la torture est un danger pour celui qui l’exerce, pour l’Etat qu’il sert et pour la victime».
Aussi, dans l’atteinte de ses objectifs, l’Observateur national des lieux de privation de liberté compte-t-il «sur la collaboration de tous les citoyens et les invite à développer le réflexe de le saisir lorsqu’ils sont au courant de la violation des droits fondamentaux d’une personne privée de liberté».
Aps