Le président de la République rafle la mise pour la première édition du grand prix «Africa démocracy». En effet, la Jeu­nesse sans frontières, la diaspora africaine en Europe et le groupe Agir Afrique en Europe, regroupant des organisations de la société civile en Afrique, ont porté leur choix sur Macky Sall. Cette plateforme salue les efforts du dirigeant sénégalais dans la résolution pacifique de la crise gambienne. Lors d’une conférence de presse tenue hier, son porte-parole Abeh Tewa Eric souligne que depuis son accession au pouvoir en 2012, Macky Sall «n’a posé que des actes allant dans le sens de la consolidation de la démocratie et du développement au Sénégal et en Afrique». «En procédant au déploiement de l’Armée sénégalaise sur le territoire gambien, le Président Macky Sall a pu contraindre Yahya Jammeh, Président déchu, à céder le pouvoir à Adama Barrow, Prési­dent démocratiquement élu. Grâce à l’hospitalité du Prési­dent Sall, le Président élu Ada­ma Barrow a pu prêter serment à l’ambassade gambienne à Dakar dans les délais constitutionnels», relève-t-il faisant remarquer que l’«implication personnelle» et la «fermeté» de Macky Sall dans la crise postélectorale en Gambie «ont fortement contribué à redorer le blason de la Cedeao sur le plan international».
En outre, ces jeunes ont également salué le rôle du Président du Sénégal dans la résolution de la crise au Burkina Faso. En effet, chef de file de la médiation en tant que président en exercice de la Cedeao, Macky Sall, avait pour mission de convaincre le général Gilbert Diendéré de céder le pouvoir après le coup d’Etat de septembre 2015. La suite est connue de tous : la transition s’est poursuivie. Egalement, les efforts du chef de l’Etat sénégalais dans la mise en place des Chambres africaines extraordinaires ont été salués par Abeh Tewa Eric et ses camarades avec la tenue du procès de l’ex Président tchadien Hissein Habré.
Au plan national, les organisateurs du grand prix «Africa democracy» se sont réjouis de l’annonce du Président Macky Sall de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Si finalement, le Président sénégalais est revenu sur cette promesse électorale – contraint par le Conseil constitutionnel – M. Eric note un «signal fort» à l’endroit des dirigeants africains qui «cherchent à s’éterniser au pouvoir».
Enfin, ces jeunes activistes se félicitent de la grâce présidentielle accordée en juin dernier à l’ancien ministre et fils de l’ex-Président, Karim Wade, con­dam­né par la Crei en mars 2015 à six ans de prison ferme.
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