La lecture de l’ordonnance qui a duré plus de 2 heures de temps n’a pas découragé les avocats de la défense. A la reprise de l’audience, ils demandent l’arrêt des poursuites. Les 64 robes noires que constitue la défense motivent leur demande sur le principe de rétroactivité de la loi. Pour eux, la loi sur le terrorisme est entrée en vigueur en 2016 alors que leurs clients ont été arrêtés en 2015. «Dans la constitution nul ne peut être poursuivi pour des faits qui n’ont pas de qualification pénale» informent-ils. Par conséquent, ils demandent la relaxe de tous les prévenus.