Comme elle a commencé avec des encouragements des soutiens de Khalifa, l’audience est suspendue jusqu’à demain. La plaidoirie de la défense a épuisé l’essentiel du temps. il faut retenir que la défense avait dans un premier temps demander à faire comparaitre une liste pléthorique de témoins. Le président de la séance a décidé de faire passer que 20 témoins. Ainsi la défense a 10 témoins pour prouver le caractère politique des fonds et 10 autres personnes pour prouver leur utilisation. Ce point étant évacué, l’Agence judiciaire de l’Etat a évoqué l’irrecevabilité de la constitution en partie civile de la mairie de Dakar. Cette décision est motivée par le fait que le préfet de Dakar qui devait approuver le délibéré du conseil municipal a demandé une seconde lecture. Ce que le conseil municipal n’entend pas faire. En attendant de vider ce contentieux, les avocats de la défense ont à leur tour évoqué l’irrecevabilité de la constitution en partie civile de l’Etat. La défense estime que l’Etat dans un premier temps n’a pas subi de préjudice pour se porter partie civile. A en croire la défense qui a monopolisé la parole presque toute l’âpres midi pour les besoins de sa plaidoirie, a informé que l’Agence judiciaire de l’Etat n’est pas compétente pour se porter partie civile car, explique-t-elle, ce n’est pas une de ses prérogatives. Demain, une vice de forme devrait être soulevée. En effet, selon Me Doudou Ndoye, « il n’y a pas eu instruction donc il ne peut y avoir un procès ».